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IER : La 4ème séance à Errachidia

Cette quatrième séance aura lieu à la grande salle de la municipalité d’Errachidia devant plus de 400 personnes, composées dans leur majorité de victimes des violations des droits de l’Homme dans la région. Des représentants d’associations locales, de partis politiques, de syndicats, des autorités locales ainsi que des journalistes marocains et étrangers seront également présents.
Des sources de l’IER ont confié à la MAP, qu’à l’instar des auditions publiques dans la ville de Figuig, samedi dernier, celles d’Errachidia seront marquées par la présentation de dix témoignages sur les graves atteintes des droits de l’Homme qu’a connues la région et qui se rapportent dans leur grande majorité aux évènements de mars 1973. Bien qu’enregistrée dans sa totalité et dans le respect des règles régissant la diffusion en direct, la séance, qui débutera à partir de 16h30, ne sera pas retransmise en direct sur les ondes de la radio et à la télévision, en raison de sa longueur qui dépasse les quatre heures. Toutefois, et sous la supervision de l’IER , un montage d’environ une heure et demie des moments les plus forts qui ont marqué cette séance sera diffusé par la suite, précise-t-on de même source.
Les témoignages, qui seront axés principalement sur les évènements de mars 1973, évoqueront certaines atteintes aux droits de l’Homme, notamment celles relatives à la disparition forcée et à la détention abusive enregistrées durant cette période aussi bien à Errachidia et Tinghir qu’à Imilchil et Errich. Les évènements de mars 1973, qui s’inscrivent dans le cadre de ce qui est communément appelé « l’opposition armée » de l’organisation secrète du mouvement ittihadi, ont concerné aussi bien les centres urbains que ceux ruraux où des éléments du « Tanzim « , infiltrés à partir de l’Algérie et de la Libye, se sont attelés à la fabrication de bombes et à l’utilisation des armes à feu avant de se disséminer en groupuscules à Khénifra, Guelmim, Tinghir et Figuig. Dans la nuit du 2 au 3 mars 1973, le groupe de Khénifra attaque le caïdat de Dar Bouazza (Khénifra), avant de tuer le gardien et de couper les lignes téléphoniques. A la suite de cette attaque, la chasse de ces groupuscules s’est intensifiée, aussi bien en milieu urbain que rural jusqu’à l’arrestation du dernier élément le 7 septembre 1973. Le Tribunal militaire permanent des Forces armées royales entame, à partir du 25 juin 1973, l’examen de cette affaire, avant de prononcer le 30 août de la même année, des peines de mort à l’encontre de 19 inculpés, des peines de prison à perpétuité à l’encontre de 15 autres et des peines de 30 ans de prison à l’encontre de quatre autres inculpés.
Au cours des opérations de poursuite des éléments de cette organisation, plusieurs zones dans la région d’Errachidia ont été le théâtre de flagrantes violations des droits de l’Homme, sous prétexte d’abriter et de soutenir les insurgés, s’en suit alors une marginalisation de ces régions à tous les niveaux. Les auditions publiques devront se poursuivre dimanche prochain par une séance qui se tiendra dans la ville de Khénifra, rappelle-t-on.

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