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Irak : Washington réclame des troupes à Londres

L’information rapportée dimanche par le journal britannique The Observer, a été immédiatement démentie par les services du premier ministre Tony Blair. « Non seulement aucune décision n’a été prise mais aucune demande n’a été formulée », a indiqué un porte-parole du cabinet ministériel. Selon le journal, la Grande-Bretagne devrait fournir 25.000 soldats destinés à combattre au sein d’une force terrestre composée de 250.000 militaires. Et ceci dans le cadre d’une vaste campagne contre l’Irak, accusé de posséder des armes de destruction massive. Selon le journal, le vice-président américain Dick Cheney, qui doit se rendre à Londres pour rencontrer Tony Blair, devrait d’ailleurs apporter des preuves à ce sujet.
Toujours d’après The Observer, deux autres options seraient envisagées par Londres: envoyer des petites unités des forces spéciales afin d’aider les groupes d’opposition en Irak, ou intensifier les attaques aériennes contre l’Irak. Tout cela si Saddam Hussein n’autorisait pas la venue des inspecteur de l’ONU. A ce propos, selon le secrétaire général des Nations-Unies Kofi Annan qui a rencontré jeudi le ministre irakien des Affaires étrangères Naji Sabri, la question du retour des inspecteurs en désarmement est de plus en plus prise au sérieux.
Les discussions entre l’Irak et l’ONU, les premières du genre depuis un an, ont été qualifiées « à la fois d’honnêtes et d’utiles », par M. Annan. M. Sabri a pour sa part souligné que « la partie onusienne a exprimé ses soucis, et nous les nôtres. Nous nous rencontrerons encore à la mi-avril pour poursuivre notre dialogue ».
Par ailleurs, si les Etats-Unis intensifient actuellement leur pression sur l’Irak, le secrétaire d’Etat Colin Powell a récemment assuré qu’« aucune guerre n’est sur le point d’éclater avec les trois pays » regroupés dans un « axe du mal ». Déclaration qui devrait rassurer les Britanniques fortement opposés à l’envoi de leurs soldats en Irak. Selon un sondage publié dimanche par le journal Mail On Sunday, toute tentative de mise à contribution des soldats britanniques pour une éventuelle intervention militaire américaine en Irak se heurterait à une vive opposition de l’opinion publique.
Seuls 17 % des personnes interrogées y sont favorables. L’Australie a pour sa part demandé ce dimanche aux Etats-Unis d’attendre avant d’attaquer l’Irak. Pour le ministre des affaires étrangères Alexander Downer, il serait en effet «prématuré» de lancer une action militaire contre le régime de Saddam Hussein. L’Australie, grande alliée des Etats-Unis dans leur lutte contre le terrorisme, participe à l’opération Anaconda en Afghanistan.

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