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Jeunesse : Le défi de l’avenir pour le Maroc

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De nombreux programmes et projets ont été menés pour répondre aux besoins de la jeunesse marocaine.

L’enseignement, la formation professionnelle, le sport, la culture, l’insertion et la réinsertion ou encore la lutte contre l’exclusion… sont autant de secteurs plus que jamais au coeur des stratégies publiques. L’intérêt des autorités publiques pour ces secteurs est loin d’être anodin. Il y a tout d’abord l’adoption d’une nouvelle Constitution pour le Maroc en 2011. Une Constitution qui ouvre de nouvelles perspectives pour le Royaume et les citoyens. Ensuite, tous les secteurs précités ont un rapport ou un lien direct avec la jeunesse. Dans un pays où plus d’un tiers de sa population est jeune, il est primordial de concentrer tout l’intérêt pour le capital humain.

C’est d’autant plus vrai que le Maroc doit relever le pari dans plusieurs domaines économiques. Il était donc primordial de lancer de nouvelles stratégies plus adaptées aux besoins de la jeunesse marocaine dans tous les domaines. Car l’enjeu est de taille pour le Royaume qui s’inscrit dans une nouvelle dynamique économique, politique et culturelle. Plus concrètement, une volonté existe chez la plus haute autorité du pays pour aller de l’avant et rattraper le retard cumulé dans plusieurs domaines. Jusqu’ici, le Royaume est parvenu avec brio à passer le cap de plusieurs épreuves. Une réussite qui s’explique par des choix stratégiques qui ont été effectués. L’accent a été ainsi mis sur les politiques sociales. L’Initiative nationale  pour le développement humain est dans ce sens, un parfait exemple de cette politique.

Les jeunes restent bien évidemment, au cœur des préoccupations. De nombreux programmes et projets ont été menés pour répondre aux besoins de la jeunesse marocaine. Alors que les jeunes forment une bonne partie de la société marocaine, la Constitution de 2011 a accordé à la jeunesse une grande importance. L’article 33 de la Constitution est on ne peut plus clair. «Il incombe aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures appropriées en vue de : étendre et généraliser la participation de la jeunesse au développement social, économique, culturel et politique du pays.

Aider les jeunes à s’insérer dans la vie active et associative et prêter assistance à ceux en difficulté d’adaptation scolaire, sociale ou professionnelle, et faciliter l’accès des jeunes à la culture, à la science, à la technologie, à l’art, au sport et aux loisirs, tout en créant les conditions propices au plein déploiement de leur potentiel créatif et innovant dans tous ces domaines», souligne la Constitution qui a prévu la mise en place d’un Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action consultative. «Le Conseil de la jeunesse et de l’action associative, créé en vertu de l’article 33 de la présente Constitution, est une instance consultative dans les domaines de la protection de la jeunesse et de la promotion de la vie associative. Il est chargé d’étudier et de suivre les questions intéressant ces domaines et de formuler des propositions sur tout sujet d’ordre économique, social et culturel intéressant directement les jeunes et l’action associative, ainsi que le développement des énergies créatives de la jeunesse, et leur incitation à la participation à la vie nationale, dans un esprit de citoyenneté responsable», dispose l’article 170 de la loi fondamentale.

Il faut dire que la mise en place de ce Conseil n’est que question de temps. En effet, le projet de loi portant création de cette institution est actuellement examiné au Parlement. Le Conseil permettra ainsi de mieux adapter l’offre des politiques publiques aux attentes et aspirations de la jeunesse marocaine. Il sera question de renforcer la représentativité des jeunes dans les instances élues. La liste des jeunes a certes permis de garantir un accès des jeunes au Parlement mais il reste encore du chemin à parcourir afin de renforcer la participation de la jeunesse dans la sphère politique.

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