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La diplomatie marocaine veut une «offensive» économique

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Organisation du premier séminaire des conseillers économiques des ambassades du Maroc

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Ce séminaire a été conçu selon une démarche participative des départements sectoriels et de certains partenaires agissant dans la sphère économique, pour réussir le challenge visant à raffermir l’attractivité et le rayonnement du Maroc, à travers une diplomatie économique efficiente plaçant le Royaume dans les radars de la mondialisation.

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Le premier séminaire des conseillers économiques des ambassades du Maroc vient d’être organisé à Rabat. Placé sous le thème «La diplomatie économique en tant que levier de la politique étrangère du Royaume», l’événement est initié par le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale. Il a notamment connu la participation du ministre de l’industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, du ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, de la secrétaire d’Etat auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Mounia Boucetta, ainsi que la secrétaire d’État chargée du tourisme, Lamia Boutaleb.

S’inscrivant dans le cadre des Hautes orientations royales, ce séminaire a été conçu selon une démarche participative des départements sectoriels et de certains partenaires agissant dans la sphère économique, pour réussir le challenge visant à raffermir l’attractivité et le rayonnement du Maroc, à travers une diplomatie économique efficiente plaçant le Royaume dans les radars de la mondialisation. Le ministère ambitionne ainsi de faire des représentations du Royaume des avant-postes économiques pour promouvoir la marque Maroc et à accompagner les investisseurs étrangers et les exportateurs potentiels. S’exprimant à l’ouverture du séminaire, le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a indiqué qu’il s’agit «de la première édition de ce séminaire, que nous souhaitons installer dans la durée, comme un rendez-vous régulier d’échange, de formation et d’information, pour et avec tous les conseillers économiques auprès des ambassades et consulats du Royaume à l’étranger», faisant savoir que «la tenue de ce séminaire s’inscrit dans le cadre des Hautes instructions royales, pour que la diplomatie économique devienne un levier de la politique étrangère du Royaume». Et d’ajouter: «Je ne vous apprends rien en vous disant que nous vivons un monde en constante mutation.

Mais, cette évidence est, pourtant, une donne fondamentale pour saisir le rythme – le tempo – que Sa Majesté le Roi, Que Dieu L’assiste, souhaite imprimer à la diplomatie marocaine, notamment en matière économique. De nouvelles réalités s’imposent. De nouveaux paradigmes s’installent – politiques, économiques, géostratégiques – et, avec eux, autant d’opportunités et de défis». Pour le chef de la diplomatie marocaine, «il n’est plus possible de penser la diplomatie en termes exclusivement politiques, dans un temps où le pragmatisme économique se fait plus que jamais influent. Les relations «amicales» entre les Nations, se conjuguent, aujourd’hui, au sens de «relations mutuellement bénéfiques». L’amplification de la dimension économique dans l’action diplomatique en est, donc, la conséquence logique et nécessaire. Elle est, aussi, la réponse à des attentes nouvelles des partenaires du Maroc». Selon la même source, il est notamment question sur le plan économique «de porter le «Label Maroc» auprès des opérateurs économiques de vos pays d’accréditation ; de le porter toujours plus haut, toujours plus fort, toujours plus loin».

Bourita a, en outre, expliqué que «le véritable enjeu pour le Maroc est d’être attractif, pour tous les investisseurs. Or, c’est à vous, conseillers économiques, de leur porter le «Label Maroc», de le leur vendre, de le promouvoir à leurs yeux et leur en expliquer ses avantages comparatifs vis-à-vis d’autres pays concurrents». Il semble ainsi que le ministère de tutelle se dirige à installer une nouvelle approche basée sur le rendement. «Nous devons nous inscrire dans une logique contractuelle. Le ministère et les départements ici présents seront à votre écoute, à vos côtés, pour vous mettre à jour, mettre à votre disposition les outils pour travailler efficacement. A charge pour vous de vous engager, de vous mobiliser !», a explique Bourita. Et de conclure: «Vous, plus que vos collègues dans les autres disciplines, serez jugés sur vos résultats, et pas seulement par votre hiérarchie bureaucratique. N’attendez pas que l’investisseur vienne vous voir dans votre bureau à l’ambassade ! Vous êtes, chacune et chacun, les porteurs de l’ambition économique de votre pays. N’attendez pas l’opportunité pour votre pays… Créez-la !».

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