Neuf cadres qui ont pris leurs décisions d’engagement, dans le cadre d’un recrutement direct mené par l’Etat, et qui ont rejoint les établissements auxquels ils ont été affectés, ont été suspendus de leurs postes pour leur «appartenance politique». C’est du moins ce qu’on a appris d’une lettre adressée par la Ligue marocaine pour la défense des droits humains (LMDDH) à Ahmed Akhchichine, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique dont ALM possède une copie. La lettre révèle que l’appartenance de ces neuf personnes au mouvement Al Adl Wal Ihssane était à l’origine de cette décision qualifiée par la LMDDH d’injuste et d’illégale. La LMDDH qui a révélé les identités des neuf cadres dont deux ont été affectés à l’académie de la région du Grand Casablanca, deux à l’académie de la région orientale, quatre à l’académie de la région de Fès-Boulemane et un seul à l’académie de la région de Goulmim-Smara, a sollicité le ministre de rendre les jeunes suspendus leur droit de travail et les réaffecter à leurs postes.