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La question revient souvent dans les discours royaux : Jeunesse, l’une des préoccupations majeures du Souverain

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«Nous ne devons plus accepter que notre système éducatif fonctionne comme une machine à fabriquer des légions de chômeurs, surtout dans certaines filières universitaires dont les diplômés, tout le monde le sait, peinent énormément à intégrer le marché de l’emploi».

Les jeunes représentent une frange importante de la société marocaine. C’est la question pour laquelle elle est aujourd’hui au coeur des préoccupations. La question revient souvent dans les discours royaux. Ce fut le cas dans le discours royal adressée à la Nation à l’occasion du 65ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple. «Nous voici ,donc, aujourd’hui entrés de plain-pied dans une nouvelle révolution où nous continuerons à relever les défis de construction d’un Maroc moderne pour donner leur place légitime et méritée aux Marocains, notamment aux jeunes en qui Nous avons toujours vu la vraie richesse du pays», avait affirmé le Souverain ajoutant «qu’un jeune ne peut être appelé à jouer son rôle et à remplir son devoir sans avoir préalablement bénéficié des opportunités et des qualifications nécessaires. A ce jeune, nous devons offrir du concret, particulièrement en termes d’enseignement, d’emploi, de santé et dans bien d’autres domaines. A ce jeune, nous devons donner espoir et confiance en son avenir. En fait, l’insertion socio-professionnelle n’est pas un privilège accordé aux jeunes.

Car chaque citoyen, quel que que soit le milieu dont il est issu, a droit aux mêmes opportunités et aux mêmes chances d’accès à un enseignement de qualité et à un emploi digne. C’est pourquoi le taux de chômage des jeunes qui reste élevé est pour Moi un vrai sujet de consternation». Le discours royal a ainsi fait savoir qu’il «est inconcevable qu’un jeune sur quatre soit au chômage en dépit du niveau de croissance économique atteint globalement par le Maroc. Et ces chiffres sont plus dramatiques en milieu urbain. Malgré les efforts déployés en termes de chantiers économiques et de programmes sociaux, les résultats obtenus restent en-deçà de l’ambition qui Nous anime dans ce domaine. Face à cet état de choses, et dans le prolongement des orientations tracées dans le Discours du Trône, Nous devons, à nouveau et de toute urgence, attirer l’attention sur la question de l’emploi des jeunes, notamment par rapport à son articulation au système de l’éducation et de la formation».

Le Souverain avait également abordé la question du système éducatif qui reste le plus souvent intimement liée à la jeunesse. «Nous ne devons plus accepter que notre système éducatif fonctionne comme une machine à fabriquer des légions de chômeurs, surtout dans certaines filières universitaires dont les diplômés, tout le monde le sait, peinent énormément à intégrer le marché de l’emploi. Ce gaspillage manifeste du potentiel des jeunes et des ressources publiques entrave les dynamiques de développement et affecte les conditions de vie de nombreux Marocains. Paradoxalement, dans le même temps, bon nombre d’investisseurs et d’entreprises trouvent des difficultés à dénicher, dans certaines professions et spécialités, les compétences et les profils qu’ils recherchent», avait souligné le Souverain qui a en outre abordé, la question de l’immigration des jeunes. «Lorsqu’un grand nombre de jeunes, notamment parmi les hauts diplômés des branches scientifiques et techniques, pensent à émigrer, ils ne sont pas uniquement motivés par les incitations alléchantes de la vie à l’étranger.

Ils envisagent cette éventualité aussi parce qu’ils manquent dans leur propre pays d’un climat et de conditions favorables à la vie active, à la promotion professionnelle, à l’innovation et à la recherche scientifique. Ce sont généralement les mêmes raisons qui dissuadent un certain nombre d’étudiants marocains de rentrer travailler au pays, au terme de leur formation à l’étranger», avait ajouté SM le Roi appelant «à une réflexion sérieuse et responsable sur cette question, pour que soient créés un climat attractif et des conditions idéales qui inciteront ces compétences à s’installer et travailler au Maroc».

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