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La session du conseil national du PSU prolongée jusqu’à mi-janvier

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La session du conseil national du Parti socialiste unifié (PSU), tenue vendredi à Casablanca, va rester ouverte jusqu’à la mi-janvier, pour poursuivre les concertations en vue de l’élection des instances dirigeantes du parti. Mustapha Chafai, président du 3ème congrès national du parti, et Mohamed Moujahid, secrétaire général sortant du parti, ont expliqué que cette prolongation qui a pour objectif l’adaptation de plus de concertations est intervenue suite à la volonté des membres du conseil et ce, en vue de l’élection du bureau politique, du secrétaire général et la formation des autres instances décidées par le congrès. Selon Nabila Mounib, membre du bureau politique du PSU, «cette première session du conseil national vient compléter les points restés en suspens lors du troisième congrès». Auparavant, le parti avait déjà tenu, du 16 au 18 décembre, son troisième congrès. La présidence du congrès avait proposé au conseil national un ordre du jour de trois points. Il portait sur les critères requis pour la direction du parti, la création des commissions d’arbitrage et de contrôle financier ainsi que sur la méthodologie de formation du bureau politique. Cependant, l’ordre du jour a suscité un large débat et une divergence des points de vue des membres du conseil national qui, pour rappel, comprend 101 membres, dont plus de 24% sont des femmes et 20% des jeunes. Une partie voulait accorder la priorité aux commissions d’arbitrage et de contrôle financier, une autre défendait l’ajout d’autres points tandis qu’une troisième prônait la discussion de l’ordre du jour proposé par la présidence du congrès.
Par ailleurs, le parti se dirige vers l’élection de Mounib au poste de secrétaire général du parti après le retrait de candidature de Mohamed Sassi. Dans ce cadre, elle précise que «c’est le conseil national qui détient le droit d’élire le militant ou la militante qui remplit les critères de sélection». Et de poursuivre : «Le PSU œuvre pour la constitution d’un projet alternatif et d’une gauche marocaine qui lui permettra de jouer pleinement son rôle en matière de concrétisation de la démocratie. Et au sein de notre coalition avec le conseil national ittihadi et le PADS, nous clamerons haut et fort une monarchie parlementaire», conclut Nabila Mounib.

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