Ainsi, le nombre des passagers ayant transité par cet aéroport a dépassé 129 mille, contre 113 mille pour la même période de l’année 2013, soit une hausse de 15%, alors que le fret des marchandises a dépassé les 550 tonnes.
Selon Abderrahim Boukiri, commandant de cet aéroport, ce dernier assure la liaison entre le sud et le nord du Maroc à travers des vols quotidiens, en plus des vols vers d’autres pays comme l’Espagne, via les Iles Canaries. Et d’ajouter que l’aéroport dispose d’installations et d’équipements importants qui lui permettent d’accueillir, dans les meilleures conditions, des avions de différentes catégories.
Et pour améliorer ces conditions, plusieurs projets à court et moyen termes sont programmés par les autorités aéroportuaires (ONDA) et qui portent sur le réaménagement de l’aérogare, le renforcement des équipements existants, la réfection et sécurisation des infrastructures et la construction de nouveaux bâtiments.
L’emplacement actuel du site de l’aéroport de Laâyoune, situé à 1,5 km du centre-ville, se trouve dans le périmètre d’aménagement du schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme.
Cette hausse du trafic aérien au niveau des provinces du Sud est essentiellement due aux trois conventions relatives au renforcement des liaisons aériennes Casablanca-Dakhla, Casablanca-Lâayoune et Casablanca-Guelmim-Tan Tan signées en mai de 2013 entre plusieurs parties, dont la RAM, l’Agence pour la promotion socio-économique des provinces du Sud et les conseils élus.
Dotées d’un appui financier annuel de 87,5 MDH, ces conventions, d’une durée de deux ans, ont pour objet le développement des dessertes des villes de Guelmim, Tan Tan, Laâyoune et Dakhla. La RAM multiplie ainsi ses vols vers ces destinations via des liaisons quotidiennes pour Laâyoune et Dakhla et cinq fois par semaine pour Guelmim et Tan Tan. Le prix du billet est fixé à 600 DH l’aller simple pour Casablanca-Guelmim-Tan Tan, 800 DH pour Casablanca-Lâayoune et 1.000 DH pour Casablanca-Dakhla.
