«Le Maroc a connu une production de céréales record. Le Royaume devra néanmoins importer une partie de ses besoins pour satisfaire sa consommation», c’est ce qui ressort des rencontres franco-marocaines des céréales.
Le séminaire qui a eu lieu, mardi 1er octobre, à Casablanca, a été une occasion d’évaluer le secteur marqué par une baisse du cours des céréales.
La France, premier partenaire et fournisseur du Royaume en termes de céréaliculture, a dressé le bilan de sa collecte et a, par ailleurs, mis en valeur la qualité de sa production. Ainsi 36,7 millions de tonnes de blé moissonnées devraient satisfaire les besoins des clients de la France dont le Maroc.
En effet, le blé français est très présent dans le Maghreb, notamment au Maroc, en Algérie et Tunisie. Ces trois pays consomment annuellement près de 17 millions de tonnes de blé dont 60% importés.
L’Afrique du Nord affiche, en outre, un besoin très important en maïs, particulièrement l’alimentation animale. Les céréaliculteurs français indiquent, dans ce sens, pouvoir intégrer ce marché et y trouver place aux côtés des origines traditionnelles nord et sud-américaines.