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Le procès de Pierre Richard et ses complices ajourné

Sous haute surveillance, la chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat a ouvert, hier matin, le dossier du Français, Pierre Robert, alias «L’haj», dit «Abou Abderrahmane» et les trente-trois autres «takfiristes» de La Salafiya Jihadia. Il s’agit notamment Mohamed Ennakkaoui alias «Al Harrach», alias «Abdellah Errifi», alias «Abdellah Al Oujdi». Ce commerçant de 45 ans, condamné, en 1984, par contumace par la Cour d’appel de Marrakech à la prison à perpétuité, entretenait une forte relation avec le dénommé Abdelaziz Nouâmani, considéré comme l’un des pôles du «Mouvement des Moujahidine Al Maghariba». Poursuivi en France, ce dernier a regagné le Maroc et a tenté de relancer ce mouvement des Moujahidine avant de rallier La Salafiya Jihadia. Ce dernier courant qui prône la violence lui a permis de rencontrer le Français Pierre Robert qui l’a mis au courant de ses visées terroristes. On compte également parmi les mis en cause présentés, hier matin devant la cour à Rabat, Abdelilah Fizazi, fils de Mohamed Fizazi, l’un des théoriciens de la Salafiya Jihadia, condamné dernièrement à 30 ans de réclusion criminelle par la Cour d’appel de Casablanca. Après son retour d’Afghanistan où il a reçu des cours théoriques et pratiques sur la fabrication d’explosifs, ce célibataire de 27 ans, a rencontré Pierre Richard et lui a fait allégeance en tant qu’émir de l’une des cellules takfiristes. Considéré comme étant un élément actif au sein de cette cellule, le fils d’Abou Meriem donnait aux adeptes de ce courant des cours sur le montage d’explosifs,ainsi qu’il avait l’intention de guetter le passage de véhicules de transport de fonds de banques et d’une société en vue de commettre des hold-up leur permettant par conséquent d’avoir l’argent nécessaire pour financer les actes terroristes. Les autres mis en cause qui ont comparu, hier matin, à côté de Pierre Richard, on compte Abdelilah Hsinou, alias «Abou Ali» né à Fès en 1972, chauffeur de taxi, Mohamed Elbay, alias «Elhouat» né en 1979, marchand ambulant, Mohamed Maâtaoui, alias «Suinaâ Chouaïb» né en 1972, sans profession, Ismaïl Laâssiri, alias «Abou Houdaïfa», alias «Aâmmar» né en 1979, Imam, Mostafa Elaâyyat, alias «Laâskri» né en 1967, tailleur, Abdelkader Elôthmani né en 1969, Abdelaziz Meftah, alias «Moul Sossiss», né «en 1974, marchand de sandwichs, Ahmed Belbarka né en 1962 , sans profession, Rachid Laâroussi Laâzibi, né en 1971, Mohamed Frikech, né en 1964, herboriste, Khalid Chaoui né en 1983, sans profession, Elhoucine Elhachmi, alias «Elkhyat », né en 1978, tailleur, Youssef Elkhammal né en 1975, agriculteur, Mohamed Zaïdi, né en 1974, ferrailleur, Abdelhak Redouane, alias «Moul Elmaktaba», né en 1963, libraire, Hassan Elkheddaoui, alias «Yassir», né en 1972, marchand ambulant, Adil Zaghdidi, alias «Abou Elhouda», né en 1978, cordonnier, Hicham Hamzi, alias «Abou Jabir», né en 1977 , journalier, Ahmed Berrouine, alias «Abou Tourab», né en 1968, marchand ambulant, Hassan Choujaâ, né en 1975, menuisier, Khalidi Elhaddad, alias Abou «Walid», alias «Azzeddine», né en 1975, soudeur, père d’un enfant, Adil Fiyyach, alias «Abdelaâli», alias «Abou chaïma’e», né en 1980, sans profession, Abdelaziz Hichchou, alias «Aâziouz», né en 1969, gérant d’un entrepôt de meubles à Sebta, Abdelfettah Jada, alias «Abou Abderrahmane», né en 1974, Mohamed Jada, alias «Abou Khaoula», commerçant, Elhoucine Zaouya, né en 1959, carreleur, Ahmed Elghazouane, alias «Abou Moundir», né en 1951, épicier, Abdelaziz Elbarrak, alias «Abou Oussama», né en 1964, Abdelmalek Drakim, alias « Abou Koudama », né en 1979, agriculteur, Mostafa Fdilat, né en 1981 à Oulad Nasser, marchand de briques et Mimoun Elkachiri, né en 1954, agriculteur. Après avoir été appelés à la barre, leurs avocats de la défense se sont présentés devant la cour pour requérir un délai nécessaire leur permettant de préparer leur plaidoiries. En répondant favorablement à cette requête, la cour a reporté le dossier au vendredi 29 août pour une deuxième audience. L’ouverture de ce deuxième procès des attentats du 16 mai, vient après les verdicts rendus à Casablanca, contre 87 «takfiristes» condamnés entre 10 mois de prison ferme et la peine capitale.

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