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L’efficacité confirmée du BCIJ

© D.R

Il a démantelé 40 cellules et arrêté 548 terroristes depuis sa création

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Le Maroc utilise tous les moyens dont il dispose en vue d’assécher les terreaux du fanatisme et extirper les racines du terrorisme. Cet enga-gement multidi-mensionnel du Maroc a été plus d’une fois salué par la communauté internationale.

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Une quarantaine de cellules démantelées et près de 550 personnes ont été arrêtées par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) depuis sa création en 2015. L’information émane de Abdelhak Khiame, patron du BCIJ, lors d’un entretien exclusif accordé à la MAP. Côté efficacité, largement prouvée, on peut se passer de commentaires. Car, que ce soit au niveau national ou international, que cela concerne la lutte antiterroriste ou contre le fanatisme religieux, la haute compétence du BCIJ est unanimement incontestable. Ainsi, quelque 21 cellules ont été mises hors d’état de nuire en 2015 et 19 autres lors de l’année en cours, dont 4 cellules liées à la nébuleuse terroriste «Al Faye Wa Al Istihlal», grâce à la politique proactive adoptée par le Maroc, a affirmé M. Khiame dans ce même entretien. Il convient ici de rappeler que le fanatisme religieux qui s’est beaucoup développé ces dernières années, faisait partie des différents thèmes abordés dans le discours royal du 20 août 2016 commémorant le 63ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple. A cette occasion, le Souverain a condamné fermement les terroristes qui agissent au nom de l’Islam et a ajouté qu’ils ne sont pas musulmans, et qu’ils ont vocation à aller en enfer.

Le Souverain a rappelé que l’Islam est une religion de paix qui recommande de bien traiter les « Gens du Livre », et n’autorise aucune forme de suicide, quel qu’en soit le motif. Quant au Jihad, il n’a pas vocation à tuer des innocents, et n’est concevable que par nécessité d’autodéfense. Il faut dire dans ce sens que le Maroc a adopté une démarche globale, proactive et multidimensionnelle sur le plan politique, institutionnel, économique, social, culturel, éducatif, religieux et médiatique visant la lutte contre l’extrémisme, la pauvreté, l’exclusion sociale, la précarité et l’analphabétisme par le truchement du développement humain et le renforcement de l’Etat de droit.

Les Marocains ont compris que l’approche sécuritaire, facteur indispensable dans la lutte contre le terrorisme, ne pourrait, à elle seule, faire face de manière efficace à la montée de l’extrémisme et du terrorisme. Raison pour laquelle le Royaume demeure intimement persuadé de l’importance de l’intégration de la composante économique et sociale et de l’éducation religieuse, comme l’a souligné le patron du BCIJ. En d’autres termes, le Maroc utilise tous les moyens dont il dispose en vue d’assécher les terreaux du fanatisme et extirper les racines du terrorisme. Cet engagement multidimensionnel du Maroc a été plus d’une fois salué par la communauté internationale, d’où l’élection du Royaume à la coprésidence du Forum global de lutte contre le terrorisme (GCTF), une importante plate-forme qui regroupe plusieurs pays de différentes régions du monde pour promouvoir la coopération multilatérale, en appui aux efforts de l’ONU, pour le développement de la stratégie mondiale de lutte contre le terrorisme, a ajouté M. Khiame. Les pays, notamment européens, sont unanimes quant au rôle désormais prépondérant du Maroc dans ce domaine. «Eu égard aux menaces terroristes auxquelles font face les Etats européens, l’annonce d’une collaboration plus étroite avec les services de renseignement marocains ne peut que rassurer. L’efficacité de ces derniers semble confirmée par ce qui s’est produit ces derniers temps», avait déclaré un haut responsable sécuritaire français à l’issue des attentats de Paris en novembre 2015.

Toutefois, M. Khiame a qualifié de «piètre», voire d’«inexistante», la coopération dans la lutte contre le terrorisme au niveau du Maghreb, tout en mettant en garde contre les périls frontaliers qui guettent et menacent la région. «L’Algérie refuse de coopérer avec nous. Pourtant, les périls qui menacent aujourd’hui de frapper la région sont transfrontaliers. Il est donc important de collaborer. A mon avis, il existe tout un effort à déployer au niveau interarabe et pas seulement à l’échelle du Maghreb», a expliqué le directeur du BCIJ.

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