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Les Marocains de Sebta font face à l’arbitraire

Les citoyens marocains résidant dans la ville occupée de Sebta n’ont pas pu manifester, samedi, pour exprimer leur opposition à une guerre contre l’Irak, à l’instar des citoyens du monde entier. La décision des autorités coloniales d’interdire l’organisation d’une manifestation à Sebta n’a pas uniquement affecté les citoyens marocains y habitant, mais elle a aussi empêché plusieurs Espagnols d’exprimer leur opinion en disant Non à la guerre contre l’Irak. La décision, qui a été prise par la délégation du gouvernement espagnol dans le préside occupé, a provoqué une grande déception chez les organisateurs.
Selon le président de la communauté musulmane de Sebta, Mohamed Ahmed Ali, l’interdiction de la manifestation entre dans le cadre de « la politique de discrimination » du délégué du gouvernement espagnol à Sebta, Luis Vicente Moro, qui pratique une politique de ségrégation contre les Marocains de cette ville.
« Cette situation discriminatoire met en danger la cohabitation dans la ville », a déclaré Mohamed Ahmed Ali. En réaction à cette décision, « l’Union des Musulmans de Sebta », parti présidé par Ahmed Ali, a remis au ministère de l’Intérieur espagnol une demande officielle de cessation contre le délégué du gouvernement, Luis Vicente Moro. « Le délégué du gouvernement a utilisé un prétexte pour interdire la manifestation de samedi contre la guerre en Irak en invoquant des vices de forme, alors qu’en réalité les interdiction était une décision préméditée », a affirmé Mohamed Ahmed Ali dans des déclarations à la presse.
À ce propos, il a rajouté que « les protestations ont eu lieu dans le monde entier et il n’y avait aucune raison qu’on l’interdise à Sebta ».
Pour le dirigeant des Marocains de Sebta, cette décision n’est qu’un exemple parmi d’autres sur les multiples actes discriminatoires envers la communauté marocaine de la ville occupée. Ahmed Ali a rappelé l’interdiction d’introduction des moutons du Maroc dans la ville occupée à l’occasion de l’Aïd Al Adha. « À cette occasion, on nous avait interdit non seulement l’introduction des moutons, mais aussi celle de légumes et de fruits », a-t-il rappelé.

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