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Les minotiers du monde à Marrakech

La 17ème conférence annuelle de l’Association internationale des exploitants meuniers de la région de l’Afrique et du Moyen-Orient se tiendra à Marrakech du 25 au 28 septembre. Une première en terre marocaine. La Fédération nationale de la minoterie y voit l’occasion pour les opérateurs nationaux de s’enquérir de l’état du marché international du blé, vu que les dates retenues coïncident avec la fin des récoltes.
«Il y aura plus d’étrangers que de Marocains», souligne Ahmed Bouaid, président de la FNM, faisant état de 700 participants attendus d’horizons divers, dont les USA et le Canada… Pour l’exposition prévue en marge de la conférence, 100 participants, appartenant au cœur du métier ou à ses annexes (constructeurs, fabricants
d’emballages), ont déjà été enregistrés. La manifestation marquera une nouvelle étape pour la FNM qui recevra la certification ISO 9001 version 2000.
Cette distinction récompense l’engagement de la FNM dans le cadre d’une approche filière destinée à contribuer au développement du secteur meunier. C’est dans ce cadre qu’un plan d’action a été proposé par la FNM à ses partenaires. Ce programme vise à renforcer la mise à niveau en cours du secteur de la minoterie, à améliorer la rentabilité et à préparer la minoterie industrielle aux défis de la globalisation de l’économie et aux accords de libre-échange.
La mise en place de l’Institut de formation  de l’industrie meunière (IFM), doté d’un budget de 50 millions de dirhams, financé en partenariat avec l’US-Wheat, entre dans ce plan d’action. La Fédération nationale fédère 7 associations régionales et 173 moulins  industriels, dont 100 moulins à blé tendre et 70 moulins à blé dur.
Ces moulins disposent d’une capacité d’écrasement potentielle de quelque 6 millions de tonnes dont 5,2 millions de blé tendre et 800 000 de blé dur. En fait, ils écrasent 3,5 millions de tonnes, dont 3 millions de blé tendre et 500 000 de blé dur, soit un taux d’utilisation de la capacité de seulement 60%, laissant une capacité sous-utilisée de 40%.
Une bonne partie de ce dernier pourcentage sert à la promotion d’exportation des farines. Secteur capitalistique, la minoterie dégage un chiffre d’affaires de l’ordre de 20 milliards de dirhams pour un effectif employé de 10 000 personnes.
La fabrication de produits libres représente 70%, le reste est constitué de la farine subventionnée par l’Etat. Rappelons qu’un projet de redéploiement de la subvention de la farine est toujours en cours de discussion. La réforme ne semble pas faire peur aux minotiers, convaincus que le prix du quintal fixé par l’Etat reste largement en déça des coûts de revient.

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