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L’Institut Royal de Police de Kénitra: ouverture d’une session de formation sur les dangers industriels

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Une session de formation sur « la protection civile des dangers industriels » s’est ouverte, lundi, à l’Institut Royal de Police (IRP) de Kénitra en présence de plusieurs experts arabes et internationaux.
Cette session, organisée par l’IRP en partenariat avec l’université Naïf arabe des sciences de la sécurité, est destinée à jeter la lumière sur le rôle des appareils de protection civile en matière de lutte contre les dangers industriels, prendre connaissance des dernières technologies et dispositions dans le domaine de la protection civile dans les pays arabes, et procéder à un échange des expériences scientifiques et pratiques dans ce domaine entre les participants.
En ouvrant cette session, le directeur général de la Sûreté nationale, M. Bouchaïb Rmail, a souligné l’opportunité du sujet objet de cette formation et son « importance extrême » par rapport aux dangers industriels et leurs effets sur le plan social, économique, environnemental et sécuritaire.
L’aggravation de la menace qui découle des crises et catastrophes, particulièrement celles liées aux accidents industriels et technologiques, comme la fuite de radiations et de gaz nocifs, la pollution marine par des nappes de pétrole et les grands incendies dans les unités industrielles, exige, aujourd’hui, le développement d’une stratégie intégrée pour le contrôle des crises éventuelles et la diminution de leur conséquences selon un système connu sous le nom de « Gouvernance de gestion des dangers et crises ».
Cette gouvernance intégrée, a indiqué le directeur général de la DGSN, dont l’allocution a été prononcée par M. Ali Amhaouche, contrôleur général et chef de division des écoles et de coopération à l’Institut royal de police, repose, dans une grande partie, sur des mécanismes de la protection civile, c’est-à-dire sur la protection préventive, l’alerte précoce et les secours d’urgence pour éviter les conséquences catastrophiques des dangers industriels ou, le cas échéant, diminuer leurs effets néfastes sur les habitants, le tissu social, l’environnemental et le développement économique.
Cette opération, a-t-il ajouté, exige, avant tout, une appréciation profonde des dangers des crises industrielles, une bonne maitrise des techniques de la protection civile et une connaissance profonde des mécanismes d’intervention ainsi qu’une coordination entre les différents secteurs concernés y compris les services de sécurité et de Protection civile.
M. Rmail a annoncé que cette session coïncide avec le lancement d’un master sur « la sécurité et la gestion des dangers », organisé par le DGSN en partenariat avec l’université Hassan I-er de Settat.
De son côté, M. Abbas Abou Chama Abdel Mahmoud, président de la division des sciences de police à la faculté d’études supérieures de l’université Naïf arabe des sciences de la sécurité, a estimé que la protection civile des dangers industriels revêt une nouvelle portée après les progrès scientifiques rapides que connaissent les domaines des industries et des moyens de protection contre les dangers industriels. La prévention des dangers industriels traditionnels ou chimiques, des rayonnements radioactifs et autres, a-t-il dit, exigent une action sérieuse bien adaptée et l’adoption de procédés scientifiques de protection.
Il a ajouté que l’université Naïf arabe des sciences de la sécurité a pris l’initiative de cette session en coopération avec l’IRP de Kénitra en mettant à contribution des experts spécialisés pour expliciter ces dangers de différents angles scientifiques et déterminer les moyens les plus récents de protection contre ces dangers qui préoccupent actuellement tous ceux intéressés par la sécurité de la vie humaine.
Six pays arabes (Bahreïn, Tunisie, Algérie, soudan, Arabie saoudite, Maroc) ainsi que des experts de l’Onu et des organisations internationales de la protection civile participent à cette session qui doit durer cinq jours.

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