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Lutte contre la corruption : L’ONU siège à Marrakech

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La majorité des pays qui a signé la convention des Nations unies contre la corruption a dit son intention de participer à la 4ème session des Etats parties qui se déroulera à Marrakech du 24 au 28 octobre, a déclaré le ministre de la modernisation des secteurs publics. Saâd Alami, qui a convoqué, lundi, une conférence de presse au cours de laquelle il a précisé les objectifs internationaux et les enjeux intérieurs de cette manifestation qui est la continuité de celle tenue en 2010 au Qatar, a affirmé qu’elle devra évaluer le chemin parcouru par les uns et les autres dans l’exécution des engagements pris vis-à-vis de la communauté internationale. Le Maroc, a-t-il affirmé en réponse à une question d’ALM, attache une importance capitale à la question de la corruption parce qu’elle a des conséquences déterminantes sur le développement économique et sur le progrès social et humain. C’est si bien la conviction du Maroc, a-t-il expliqué, que le Royaume a été l’un des tout premiers à se prêter à la procédure de l’exposition qui oblige le pays tiré au sort à se soumettre à l’examen et à l’analyse d’une mission composée d’experts d’autres pays membres et de l’ONU. Le ministre a déclaré à ce sujet qu’un groupe d’experts onusiens, sud-africains et slovaques, a séjourné au mois de juillet dans ce cadre au Maroc et que le gouvernement a accepté, en toute souveraineté, que leur rapport reçoive la publication la plus large. Selon le ministre, l’engagement du Maroc procède tout à la fois de la volonté d’éradiquer une grave hypothèque au développement général durable et de combattre le crime organisé. Le Royaume, a-t-il affirmé, a conscience que la corruption a une partie liée avec la pègre transfrontalière et donc avec la drogue, le trafic humain et celui des armes. Mais, a-t-il ajouté, les efforts consentis dans l’ordre interne sont tout aussi significatifs, car «le principe de lutte contre la corruption a été consacré par la nouvelle Constitution comme principe fondamental de la bonne gouvernance et de l’éthique dans le service public». Alami a donné comme exemple de cette politique les mesures à court terme retenues dans le cadre du plan d’action 2010-2012 «pour la moralisation de la vie publique et le renforcement des principes de transparence et d’éthique en matière de gestion publique». En réponse à une question de notre correspondant, il a déclaré que le Maroc a exécuté quasiment la moitié des 43 mesures de ce programme et que même le projet de loi sur le droit à l’accès à l’information est en phase de finalisation. La conférence des Etats parties de la convention des Nations Unies contre la corruption qui émane d’une disposition de l’article 63 de cette convention vise «l’amélioration de la capacité des pays membres et l’instauration d’une coopération multilatérale permettant de concrétiser les objectifs de cette convention, d’encourager sa mise en œuvre et de présenter ses résultats». Le choix qui s’est porté sur le Maroc pour l’organisation de la 4ème conférence a été entériné au Qatar et fait en même temps du Royaume le président de la conférence durant deux ans.

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