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Manifestation devant le consulat des USA : Plus de peur que de dégâts

Une fois encore, les forces de l’ordre ont dû intervenir pour préserver l’ordre à Casablanca. La manifestation devant le Consulat des USA, en guise de soutien à la Palestine, a tourné en confrontation avec les autorités. Casablanca brûle -t-elle ? A une question absurde, une réponse banale : non, elle ne brûle pas, mais elle est au bord d’un volcan qui risque d’exploser à tout moment. Une fois de plus, la question palestinienne a constitué l’élément de déclenchement des hostilités entre des manifestants avides de liberté et des agents d’autorités vivant sous pression dans l’une des plus grandes villes d’Afrique . Avec tout ce que cela implique et sous-entend de danger et de risque de dérapage pour toute manifestation sur la voie publique. Bien entendu, ce microcosme du Maroc, qui n’est autre que Casablanca connaît trop de problèmes et dispose de peu de moyens et de temps. Un simple accrochage ou grève, ou sit-in pourrait réveiller les démons des quartiers de la pauvreté et de la peur. Même s’il ne s’agit, en dernière instance que d’une cause réputée être pour l’ensemble de la population une question nationale. Le sit-in de la Commission locale de soutien au peuple palestinien, qui devrait avoir lieu, jeudi 29 novembre à 15h., devant le Consulat des Etats-Unis à Casablanca a tourné en une confrontation avec les forces de l’ordre. Le bilan des incidents n’a pas été lourd. Néanmoins, plusieurs personnes ont été blessées et quatre arrêtées, puis relâchées dans les environs de 18h.30. Il s’agit de Belhaj Laghnimi, Abdellah Mahili et son frère ainsi que de M. Majidi. Les quatre personnes appartiennent à la mouvance de la gauche radicale. Bien entendu, ces incidents auraient été encore plus graves si les autorités de Casablanca n’avaient pas pris les précautions nécessaires pour éviter le pire. Car dès le matin de la journée du 29 novembre 2001, les forces de l’ordre (CMI, police et forces auxiliaires) ont quadrillé la zone entourant le siège du consulat en interdisant l’accès à toute personne désirant y parvenir. Au début de l’après-midi, suite à l’introduction évasive de quelque soixantaine de manifestants au jardin jouxtant le lieu précité, et devant l’impossibilité de faire régner l’ordre sans une démonstration de force, le préfet de police a donné ses directives pour mater toute personne cherchant à percer dans la zone « interdite ». Matraques, triques, coups et blessures étaient de la fête, mais pas pour longtemps. La manifestation a été dispersée « rapidement ».

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