Nabil Benabdellah à Témara, Guejmoula tête de la liste nationale féminine

Le Parti du progrès et du socialisme a établi environ 80% de ses listes électorales en prévision des législatives du 25 novembre, à l’issue d’une session marathon de son comité central samedi dernier à Rabat. En vertu du principe de décentralisation auquel ce parti se dit attaché, ces listes ont été dressées par ses différentes structures dans les communes, les provinces et les régions avant d’être entérinées par le comité central. Rares sont les noms auxquels le public est habitué qui y apparaissent. En particulier ceux des membres du bureau politique dont la plupart se présentant dans les circonscriptions des villes ne se sont pas encore prononcés sur leurs candidatures. Environ 20% des circonscriptions constituent ce cas. Parmi ces dernières figurent les très convoitées circonscriptions de Rabat, Salé et Témara. Cette dernière avait vu chuter le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, lors des précédentes législatives. Alors que le dépouillement des votes se poursuivait tôt le dimanche pour connaître les candidats du reste des circonscriptions électorales de ce que certains militants appellent le «PPS profond», les noms des candidats à la liste nationale étaient connus. Dans le groupe des femmes, conduit par Guejmoula Ment Abbi –tête de liste- et sur laquelle la ministre Nouzha Skalli ne figure qu’en quatrième position, presque tout le peloton de la première ligne est constitué de membres du bureau politique. Des patronymes aussi familiers que Rachida Tahiri, Charaft Afilal et Naïma Bouchareb y figurent. Du côté des jeunes, c’est Rachid Roukbane, membre du bureau politique et responsable de l’organisation de jeunesse «Talaii», qui est tête de liste. Il est suivi notamment par Anas Doukkali, conseiller de la ville de Rabat et membre du bureau politique, et Driss Erredouany, secrétaire général de la jeunesse socialiste, structure affiliée au PPS.