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PLF 2016: Les partis de la majorité lorgnent un 2ème mandat pour poursuivre les réformes

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«Le projet de loi de Finances est celui des investissements et de la poursuite des réformes». Les propos formulés par Idriss El Azami El Idrissi, lundi soir à Rabat, sont susceptibles d’insinuer que la majorité gouvernementale lorgne un deuxième mandat afin de poursuivre les réformes déjà entreprises. Le ministre chargé du Budget, qui s’exprimait lors d’une rencontre d’étude consacrée aux nouveautés du projet de loi de Finances et initiée par les partis de la majorité, a entériné la réforme entreprise au niveau de la Caisse de compensation. «Les marges financières récoltées de la Caisse de compensation constituent un acquis pour la croissance du pays», a-t-il enchaîné.  

Benkirane et Birou se félicitent de l’exploit du gouvernement

Pour le chef de gouvernement, qui n’a pas omis de prendre appui sur l’aide divine, l’effort entrepris en collaboration avec les autres membres du gouvernement a contribué à l’amélioration des indicateurs économiques du pays. «Nous y sommes pour quelque chose !», a avancé Abdelilah Benkirane connu pour son sens de l’humour et sa hardiesse. Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement a, par l’occasion, rappelé les conditions dans lesquelles le gouvernement a entamé son mandat. «Ce n’est pas une tâche aisée!», a-t-il lancé. «En politique, il faut être prédisposé à recevoir les coups. Peu importe la nature de ceux-ci!», a-t-il ajouté. L’expression «Nous y sommes pour quelque chose !» a été réitérée par Anis Birou, qui intervenait à la place de Salaheddine Mezouar, actuellement en Inde. «Bien que nous soyons en dernière année législative de ce mandat, il faudrait travailler jusqu’à la dernière minute en gardant le même enthousiasme éprouvé depuis la première minute», a exalté M. Birou, membre du Rassemblement national des indépendants.  

Le rôle des régions

«Il est vrai que la dimension régionale figure dans le projet de loi de Finances, mais il serait souhaitable que le citoyen éprouve le sentiment que les régions ont un rôle dans ce projet», a estimé Mohand Laenser, SG du Mouvement populaire, qui a qualifié les prochaines élections de «plus difficiles».

Nabil Benabdellah écarte l’électoralisme

Le SG du Parti du progrès et du socialisme, qui a abondé dans le sens de l’union soudée dans le rang de la majorité, a écarté toute vision électoraliste. «Il faudrait plutôt respecter les orientations essentielles concernant notamment la relance de l’économie nationale», a précisé Mohamed Nabil Benabdellah en mettant l’accent sur la poursuite de la réforme fiscale et des réformes entreprises par le gouvernement.   
 

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