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Pluralisme politique dans les médias: Le point sur deux semaines de compétition électorale

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Pour la HACA, il s’agit là d’une démarche qui n’est pas sans permettre aux opérateurs d’effectuer «les ajustements nécessaires à même de garantir l’accès équitable des acteurs politiques aux services audiovisuels et de permettre aux citoyens et citoyennes l’accès à une diversité de courants de pensée».

Du 25 août au 6 octobre 2016, la compétition électorale s’invite sur les différents supports et  services de la communication audiovisuelle. Pour la gestion de cette période et la garantie du pluralisme politique, le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) avait publié en juillet 2016 la décision n° 16-33. Celle-ci définit les règles du jeu de la campagne électorale pour les échéances 2016. Le CSCA a également émis, mardi 20 septembre, ses observations concernant les deux semaines écoulées. Détails.

Le CSCA vient de publier un rapport d’étape des prestations des médias audiovisuels pour l’accompagnement des élections du 7 octobre 2016. Il note à ce titre que durant les deux premières semaines de la période électorale, une adhésion croissante a été observée au niveau de tous les opérateurs publics et privés dans l’animation de cette période. Les différents opérateurs ont en effet opéré des changements de grilles de manière à intégrer cette donne électorale «que ce soit au niveau de leurs journaux télévisés, leurs magazines d’information ou de débats, ou de leurs spots de sensibilisation, ou encore à travers la production, par la majorité des opérateurs, de nouveaux programmes spécialement dédiés», précise-t-on dans ledit rapport.

Ce bilan d’étape indique également une effective représentativité dans les invitations faites par la plupart des opérateurs pour discuter de la question électorale. Des représentants des partis politiques, des universitaires et d’autres acteurs ont en effet traité des questions en relation avec les élections législatives. A cela s’ajoute «la diffusion de reportages sur le terrain en rapport avec les attentes des citoyennes et des citoyens», note-t-on auprès de la même source qui souligne par ailleurs que dans ce tableau, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a adopté une approche issue de l’objectif  visé par la décision du CSCA.

Concrètement, la HACA a mis en place un dispositif d’accompagnement des opérateurs. Elle leur fournit ainsi, de manière nominative les résultats de l’accès des partis politiques à leurs services audiovisuels respectifs en temps réel.  Pour la HACA, il s’agit là d’une démarche qui n’est pas sans permettre aux opérateurs d’effectuer «les ajustements nécessaires à même de garantir l’accès équitable des acteurs politiques aux services audiovisuels et de permettre aux citoyens et citoyennes l’accès à une diversité de courants de pensée».

En cas de manquement aux règles et de non-respect des obligations légales et  déontologiques,  notamment celles définies par la décision

n° 16-33 (disponible sur le site de la HACA), le CSCA procèdera à l’interpellation des opérateurs concernés. Cela dit, le Conseil s’engage à ne rendre publiques ses décisions à ce propos qu’après le jour du scrutin. Selon le CSCA, le but est «d’assurer la bonne marche de la période électorale et  d’éviter d’impacter négativement  les règles fondamentales de la compétition électorale».

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