Le juge d’instruction chargé des crimes financiers près l’annexe de la Cour d’appel de Salé a auditionné, mardi, deux cadres syndicaux présumés impliqués dans l’affaire de la compagnie de transport maritime «Comanav». Les deux mis en cause, placés en détention préventive, ont été entendus dans le cadre de l’interrogatoire approfondi.
Sept personnes (anciens responsables, cadres et employés de la compagnie) sont poursuivis dans le cadre de ce dossier soumis le 19 juin au procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat, dont six en état de détention préventive et un placé sous surveillance judiciaire.
Les chefs d’accusation retenus contre les mis en cause consistent, chacun en ce qui le concerne, en «la constitution d’une bande criminelle, préparation pour l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, divulgation du secret professionnel, incitation et participation au sabotage d’établissements publics (ports et bateaux) et entrave à la liberté du travail».
Le juge d’instruction avait entendu le président-directeur général de la société Comanav et ses deux fils, l’un d’eux étant l’ancien maire de Tanger, ainsi que des cadres de la compagnie, en tant que témoins.