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Rabat, capitale du monde

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En juillet 2012, l’Unesco a inscrit la ville de Rabat sur la liste du Patrimoine mondial. En 2013, le Congrès des cités et gouvernements locaux et régionaux autonomes (CGLU) en fait le centre du monde. Le hasard a en effet façonné les choses mieux que ne les aurait imaginées un publicitaire de talent : du 1er au 4 octobre, la ville accueillera 3 événements d’envergure internationale en 1.

A cette date en effet, la capitale du Maroc abritera tout à la fois le second Sommet mondial des dirigeants locaux et régionaux, le 4ème Congrès de l’Organisation mondiale des municipalités et les cérémonies marquant le Centenaire du mouvement municipal. Pour les organisateurs, cette rencontre qui se structure autour de la participation des citoyens à la tâche d’«imaginer la société et de construire la démocratie» est en plus «un moment de partage et de rencontre entre l’Afrique et le reste du monde».

Un moment festif certes, mais surtout de réflexion et de travail sur différentes questions dont celle cardinale d’asseoir plus en avant la solidarité entre les membres du réseau. Car, affirment-ils, «le contexte tendu, marqué par la crise économique et la baisse des moyens en notre possession, nous pousse à imaginer de nouvelles modalités de développement de nos territoires, plus solidaires et plus durables». Conséquence logique de cette perception : la dominance dans les prévisions des débats de thèmes tels que l’amélioration de la qualité de vie, la gestion de la diversité, la solidarité entre les territoires et la maîtrise de l’avenir urbain.

Autre point fort du programme : des échanges sur le devenir des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) après 2015, date de leur point d’orgue et, «la mise en place d’un nouvel agenda urbain mondial dans le cadre d’Habitat III en 2016». Tous ces sujets font que la rencontre marquera un point tournant dans la définition des villes du 21e siècle et mettent en relief le fait que la démocratie locale est essentielle au développement démocratique. Selon les mots du Prix Nobel d’économie Roger B. Myerson, «se centrer uniquement sur les dirigeants nationaux n’est pas suffisant : le leadership local est primordial. Les investissements économiques dépendent de la sécurité locale et d’autres services publics dépendent des agents locaux au gouvernement».

L’éminent économiste agit comme il dit puisqu’il participera au Sommet, aux côtés d’autres orateurs de renom et en présence de plus de 3.000 responsables politiques locaux, régionaux, nationaux et mondiaux en provenance de plus de 100 pays. Seront également présents à la réunion, des représentants des organisations internationales, de la société civile et ceux des secteurs public et privé. On y prévoit également la participation de Prix Nobel et de maires de villes aussi prestigieuses qu’Istanbul, Barcelone, Lisbonne, Naplouse, Paris, Santiago et Tunis ou celle de hauts représentants des Nations Unies et d’organisations de la société civile.

Au demeurant, une présence dont la diversité et la qualité sont à l’image de la richesse des thèmes du sommet qui touchent à des questions sociétales aussi essentielles que la façon d’améliorer la qualité de la vie, de gérer la diversité, de manager la nouvelle gouvernance ou de tirer le meilleur produit des dynamiques de changement par la culture de la solidarité entre les territoires.

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