La chambre criminelle de première instance chargée des crimes financiers de la Cour d’appel de Rabat a décidé, lundi, de reporter au 30 octobre le procès de 104 personnes, dont d’anciens agents de la Protection civile, poursuivies pour «trafic d’influence, faux et usage de faux».
La Cour a de même rendu pour la 3ème fois consécutive une ordonnance de contumace à l’encontre des accusés qui ont reçu une convocation au tribunal mais n’ont pas assisté à l’audience. Dans le cadre de ce dossier, 11 personnes, dont deux anciens responsables au sein de la direction générale de la Protection civile et deux femmes, sont poursuivies en état d’arrestation, alors que les autres accusés comparaissent en état de liberté provisoire.
Les mis en cause sont notamment poursuivis pour «corruption, trafic d’influence et falsification de documents administratifs», chacun en ce qui le concerne.
L’affaire remonte au 27 octobre 2015 lorsque la Brigade nationale de la Gendarmerie royale avait déféré devant le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat 89 personnes en état de liberté provisoire, dont des éléments de la Protection civile et des Forces auxiliaires.