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Rachida Dati sur un magazine perchée

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Le cliché qui fait fureur quand il s’agit de parler de Rachida Dati ces jours-ci est celui de la montrer habillée d’une robe d’avocat subtilement dessinée par la maison Dior, posant sa main finement baguée sur une pile de journaux de la presse mode comme «Vogue» ou people comme «Closer» et assénant ce serment avec une conviction qui ferait fondre l’or blanc de ses bijoux : «Je jure de rester visible, de ne pas tomber dans l’anonymat de rester accrochée aux grands titres de l’actualité même si je dois en tricoter moi-même». Tel pourrait être la profession de foi de Rachida Dati, l’icône de la diversité que Nicolas Sarkozy avait créée avant de s’en lasser et de l’exiler dans les tristes allées du Parlement de Strasbourg. Et depuis, l’ancienne garde des Sceaux ne semble avoir qu’une obsession: montrer à ce parrain ingrat qu’il a eu tort de se séparer d’elle et qu’elle ferait tout pour retrouver le chemin de son cœur et de son estime et donc… de ses petits papiers. Toutes les occasions, grandes et petites, sont instrumentalisées pour faire parler d’elle, continuer à tisser cette légende de la petite «beurette» coriace et battante, arrivée au sommet à la sueur de son culot et de son acharnement. Cette politique à l’intuition de situation comme a dit d’elle l’autre femme qui lui a succédée à la place Vendôme, Michel Alliot-Marie. Les derniers événements sont révélateurs de la détermination de Rachida Dati. Quand elle a voulu intégrer l’austère confrérie des avocats et alors que d’autres auraient eu une démarche d’ascète, Rachida Dati a su transformer l’événement en véritables noces d’une politique à la notoriété évanescente avec le barreau. Cohue des caméras, embouteillage des flashs et même frénésie des éditorialistes, le serment de Rachida Dati fut célébré avec encore plus de passion que si une star du porno rentrait subitement dans les ordres. L’autre événement qui met Rachida Dati à la Une de l’actualité est celui de son choix de faire partie de la délégation de cinq parlementaires français européens qui forment la mission d’observation des élections irakiennes prévues le 7 mars prochain.
La chronique confidentielle voudrait que Rachida Dati ait mobilisé tous ses réseaux et son énergie pour convaincre le ministère des Affaires étrangères, sans succès, de se faire accompagner par une équipe de «Paris Match», histoire d’immortaliser les clichés de Rachida Dati en train de poser avec la machine de guerre américaine à Bagdad ou de visiter les bureaux de vote bunkérisés de sa banlieue ou même comble du kitsch, de serrer la main aux grands ayatollahs qui règnent sur l’Irak. Rachida Dati a par ailleurs défrayé la chronique en refusant d’engager des poursuites judiciaires contre le magazine people «Closer» qui vient de publier à sa Une des photos d’elle en compagnie d’Henri Proglio, en insinuant que, non seulement ils sont en train de filer le parfait amour, mais que Proglio pourrait être le père de la petite Zohra, cet homme recherché par toutes les rédactions de France. Henri Proglio est ce patron d’EDF dont les faramineux salaires et les multiples casquettes avaient fait scandale au point de mettre Nicolas Sarkozy dans une mauvaise impasse politique.

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