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Rapport de la Fondation Al Maktoum sur la société du savoir : Le Maroc à la traîne

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La Fondation Mohamed Ibn Rachid Al Maktoum a livré, hier à Rabat, son 2ème rapport sur l’état du savoir et de la connaissance dans le monde arabe. Cette présentation a été faite au cours d’une réunion à laquelle ont assisté le ministre de l’éducation nationale, Mohamed El Ouafa, le représentant résident du PNUD et des professionnels des métiers de l’éducation. Le rapport qui complète celui réalisé sur le même sujet en 2009 a été rédigé à la suite d’enquêtes menées au Yémen, dans les Emirats Arabes Unis, en Jordanie et au Maroc. Il conclut que la disposition des jeunes Marocains à acquérir le savoir est mitigée et que les professeurs censés dispenser cette connaissance n’ont pas les compétences requises pour en assurer le transfert avec l’efficacité requise. Ces conclusions se basent sur les réponses fournies par un échantillon de 1.574 élèves, dont 849 filles, choisis selon la méthode aléatoire parmi ceux de 28 collèges de Rabat. Ils ont répondu à des questions concernant leur capacité de recherche de l’information, leur aptitude à l’écriture, leur  propension à utiliser leur culture générale à l’acquisition de nouvelles connaissances et leur disposition à faire face aux situations nouvelles. Selon les rédacteurs du rapport, l’impression d’ensemble qui se dégage des renseignements collectés est que la majorité écrasante des sondés se situe au-dessous du seuil requis avec toutefois une relative moindre inaptitude constatée chez les filles. Cependant, en ce qui concerne les valeurs subjectives présidant à l’acquisition de la connaissance telles que la confiance en soi, la volonté d’apprendre et la faculté de se projeter dans l’avenir, le constat établi par le rapport est plus positif, ce qui a amené nombre d’intervenants aux ateliers organisés dans le cadre de cette rencontre à considérer que «la société de la connaissance est chose réalisable à terme». Selon les représentants de la Fondation et ceux du PNUD en effet, la situation du Maroc laisse espérer une amélioration, par effet induit «des progrès économiques, politiques et sociaux qui ont amélioré l’environnement de la connaissance». Pour l’étude, l’environnement social agit non seulement comme catalyseur, mais encore comme multiplicateur, tant il est vrai que le transfert de la connaissance se fait quasiment à égal effet au sein de l’école, de la famille et dans la rue. Il reste que la société du savoir est un objectif qui impose une stratégie d’ensemble basée sur une claire vision de l’avenir, ont estimé la plupart des intervenants. Il s’agit, ont-ils ajouté, d’avoir la volonté d’entreprendre, mais également de savoir ce qu’il faut entreprendre et au service de quels objectifs précis. L’objectif final était celui rappelé par le délégué de la Fondation qui a cité Mohamed Ibn Rachid Al Maktoum lequel a dit: «Dans un avenir proche, il n’y aura que deux sortes de nations : celles qui savent et celles qui ne savent pas».

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