Ainsi, c’est au titre de la 10e Biennale de la photographie africaine au Mali, dont la compagnie marocaine est le transporteur officiel, qu’a été octroyé mardi soir le premier prix de la photographie au jeune photographe congolais George Sanga. Pour rappel, ce prix a été institué en hommage à Hassan Ouazzane, ce grand explorateur et voyageur marocain (16ème siècle) qui, grâce à ses recherches et ses écrits sur l’Afrique, fut le premier anthropologue à renseigner sur les mœurs et coutumes du continent. C’est grâce aussi à ses écrits que Tombouctou, dans le nord du Mali, est devenue une ville mythique.
La remise du prix a eu lieu lors d’une soirée de gala organisée par la RAM en l’honneur des participants à la biennale de la photographie, en présence notamment des ministres maliens de l’équipement, des transports et du désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, et des affaires religieuses et du culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo, ainsi que de plusieurs personnalités de marque et des diplomates, dont l’ambassadeur du Maroc, Hassan Naciri.
«Le thème de ce prix étant le voyage, nous avons décidé de choisir quelqu’un qui a fait un périple abstrait dans l’histoire et dans le temps», a affirmé Simon Jani, notant que George «a choisi de photographier un monsieur de Lubumbashi (en République démocratique du Congo) qui est une espèce d’incarnation de Patrice Lumumba, ce héros panafricain». Le délégué général de la 10e Biennale de la photographie au Mali, Samuel Sidibé, a souligné que sans l’appui de la compagnie Royal Air Maroc (RAM), la 10e édition de la «Biennale n’aurait pas existé».
La Biennale de la photographie africaine, connue également sous le nom de «Rencontres de Bamako», n’a pas été organisée depuis quatre ans en raison de la double crise politique et sécuritaire qu’a connue le Mali.