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Sahara : Une nouvelle table ronde en vue

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L’ONU prépare une rencontre à Genève avant le briefing de Köhler au Conseil de sécurité

Il semble que l’ONU a déjà enclenché le compte à rebours pour une deuxième table ronde en Suisse. Des sources onusiennes annoncent dans ce sens que l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Horst Köhler, planifie une rencontre avec les parties avant la fin du mois en cours. Les mêmes sources ont dans ce sens rappelé qu’en prélude de cette nouvelle table ronde prévue dans les prochaines semaines, des consultations ont été menées par l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara au cours du mois de février et les premiers jours du mois de mars. Cette annonce intervient quelque temps après une première déclaration de Horst Köhler devant les membres du Conseil de sécurité, concernant son intention d’organiser des consultations avec le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario avant de tenir une table ronde au cours de ce mois de mars. Ces faits remontent au mois de janvier.

Ainsi, Köhler a déjà organisé ces consultations. Il faut dire que la date d’organisation de la prochaine table ronde intervient quelque temps avant les réunions très attendues du Conseil de sécurité au mois d’avril. L’événement arrive également à un moment où les séparatistes essuient les revers, notamment l’adoption de l’accord de pêche et l’accord agricole par le Parlement européen. Il faut préciser ainsi que l’ambassadeur représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a informé le secrétaire général de l’ONU et les membres du Conseil de sécurité de l’adoption lundi par le Conseil des ministres de l’Union européenne (UE) de la décision relative à la conclusion de l’Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable avec le Maroc, de son protocole de mise en œuvre, ainsi que de l’échange de lettres l’accompagnant, en soulignant que cet accord couvre la région du Sahara marocain.

«Cette décision marque la dernière étape de validation et de ratification, du côté européen, suite à l’adoption par le Parlement européen, le 12 février, en session plénière à Strasbourg, avec l’écrasante majorité de 415 voix pour, 189 contre et 49 abstentions, de l’Accord de partenariat dans le secteur de la pêche et son protocole, conclus entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne», a souligné M. Hilale. Il a précisé, dans des lettres à Antonio Guterres et aux quinze membres du Conseil de sécurité que, «en portant ces informations à votre aimable attention, je voudrais vous réitérer que l’adoption de cet accord relève exclusivement des relations bilatérales entre le Maroc et l’UE. Cet Accord ne concerne nullement le processus politique sur la question du Sahara, mené sous l’égide exclusive de l’ONU et la facilitation de l’envoyé personnel du secrétaire général». Ce n’est pas tout.

Les séparatistes du polisario viennent également d’essuyer un cinglant revers lors d’un débat, mardi dernier, au Parlement panafricain (PAP), basé à Midrand (près de Johannesburg), au sujet de la question de l’immigration, un des défis que l’Afrique tente de relever. Lors de ce débat, tenu dans le cadre des réunions des commissions permanentes et du caucus de l’institution législative continentale, la délégation d’afro-députés marocains a déjoué les tentatives des représentants de l’entité fantomatique qui ont essayé de sauter sur l’occasion pour véhiculer leurs allégations fallacieuses au sujet de la question du Sahara marocain et induire en erreur les députés africains en ressassant un discours dépassé par les réalités sur le terrain.

Les représentants marocains ont été vifs et efficaces dans leur riposte, soulignant, preuves à l’appui, la situation de siège imposée aux Sahraouis marocains retenus contre leur gré dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie. Ces séquestrés sont de véritables otages d’une poignée de mercenaires qui les utilisent pour servir leurs desseins séparatistes, ont relevé les afro-députés, soulignant que les séquestrés de Tindouf sont privés de leurs droits les plus élémentaires, notamment la liberté de mouvement.

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