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Sécurité : la RAM remet les pendules à l’heure

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Il y a quelques jours, le 13 octobre, l’Association marocaine des pilotes de ligne tenait son assemblée générale. L’occasion de passer en revue la situation actuelle au sein de la compagnie, marquée depuis cent jours par la grève des techniciens. Dans leur communiqué, les pilotes déplorent notamment «l’absence d’un arbitre à même d’analyser les éventuelles responsabilités et de rapprocher les points de vue». L’ AMPL   évoque surtout, «la dilapidation, de manière inconsidérée et de surcroît en devises, des deniers de la compagnie car, pour pallier le manque d’effectif, les visites périodiques des avions sont confiées à la concurrence étrangère, obligeant la compagnie à envoyer les avions vides vers les lieux d’entretien ». Bref, l’Association des pilotes de ligne, qui exprime ses inquiétudes, «appelle instamment la présidence de la Royal Air Maroc à ouvrir le dialogue afin de mettre fin à un drame social qui n’a que trop duré».
La direction de la Royal Air Maroc n’a pas tardé à réagir, usant elle aussi d’un communiqué le 17 octobre, pour faire le point sur la sécurité.  «Le mouvement de grève est observé par 410 mécaniciens sur un effectif de plus de 1 000 personnes affectées au Centre industriel aéronautique», rappelle-t-on. D’autre part, concernant l’aspect «surcoût de la grève», la compagnie précise que «les travaux de maintenance des avions de la compagnie sont réalisés par les mécaniciens non grévistes au Centre industriel aéronautique de Casablanca ou sous-traités auprès des Centres de maintenance partenaires en Europe». Ces opérations sont exécutées selon les procédures et les règles les plus strictes en la matière, rappelle la RAM qui invite au passage la presse intéressée à effectuer une visite dans ses installations industrielles. Concernant la sous-traitance de la maintenance à l’étranger, le communiqué de la RAM est catégorique : «L’externalisation d’une partie ou de la totalité de la maintenance aéronautique n’a aucune incidence sur la sécurité.  Les opérations de maintenance sont régies par une réglementation très stricte (en Europe, les règles sont définies par les JAA,  (Joints Aviation Authorities) qui rassemblent les  autorités de différents pays européens) .»
L’incidence financière de ces visites est aussi moindre, selon la RAM. «Le montant des dépenses liées aux travaux de maintenance effectués à  l’extérieur n’est pas très éloigné de celui affecté habituellement à ces opérations avant la grève». Pour la compagnie, « la sécurité a été et demeure une priorité absolue. C’est pourquoi, la compagnie est fermement  attachée  à la rigueur et à  la discipline, nécessaires pour garantir le niveau de sécurité exigé dans le secteur. Le mouvement de grève d’une partie des mécaniciens a été déclenché en réaction à cette exigence constante de la compagnie et à son intransigeance absolue sur les règles de sécurité. »Reste à la dirtection de trouver les voies de sortie d’une grève qui n’a que trop duré.

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