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Situation économique : Le PPS tire la sonnette d’alarme

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La situation préoccupante que traverse l’économie nationale a été au centre de la réunion du bureau politique du PPS mercredi 27 mars.
«Aujourd’hui, il faut plus que jamais prendre des initiatives et lancer sans retard les réformes économiques et sociales capables d’éviter à notre pays les menaces de la crise financière», souligne un communiqué du parti.
Partant du constat selon lequel les principaux partenaires du Maroc souffrent d’une grave récession, le PPS relève l’urgence quant à la nécessité d’élaborer des réponses audacieuses et réalistes. Et en tant que composante de la coalition gouvernementale, le PPS entend ne pas rester les bras croisés. Dans ce sens, il annonce que «le bureau politique a désigné un groupe de travail qui peaufine les propositions et projets de réformes que notre parti préconise dans les secteurs économiques et sociaux et dont il présentera les détails ultérieurement». En ce qui concerne les mesures à mettre en œuvre, le parti dirigé par Nabil Benabdellah fait observer qu’il faut dans le cadre d’une approche globale consolider les efforts de croissance dans les secteurs productifs essentiels, résoudre les défaillances du système de compensation et se pencher sur la réforme fiscale ainsi que la réforme du système des salaires entre autres chantiers urgents contribuant à l’instauration de la justice sociale et garantissant le droit à une vie digne. Notons que la réaction du PPS intervient quelques jours après les avertissements formulés par Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib.
Selon lui, «les trois mois à venir seront déterminants pour l’économie marocaine : ou on parvient à maintenir les indicateurs dans les limites définies par les institutions financières internationales, le FMI principalement, et on passe le test de l’évaluation, ou on n’y parvient pas et il sera alors difficile de convaincre et de conserver sa crédibilité». M. Jouahri avait considéré que le gouvernement doit s’attacher à réduire davantage le déficit budgétaire, lequel a été de 7,6% en 2012, et à éviter que le déficit public qui est de 54% ne se détériore au-delà des 60% tolérés.

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