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Téhéran hausse le ton face à Washington

Allié des Conservateurs, M. Rafsandjani a ajouté : «nous devons être prêts à une nouvelle agression de l’ennemi et nous répondrons à cette attaque au coeur même du territoire de l’ennemi». Président du conseil de discernement, la plus haute instance d’arbitrage du régime islamique, a ajouté, cité par la presse : «nos ennemis ont une vie parasitaire et sont nourris de leurs colonies et c’est pourquoi ils sont vulnérables». Le président américain George Bush avait appelé vendredi Téhéran à abandonner «ses politiques destructrices et intransigeantes» et assuré qu’un Iran modernisé et réformé n’aurait pas de meilleur allié que les Etats-Unis.
Il avait estimé que «le peuple d’Iran veut les mêmes libertés, droits de l’homme et opportunités que les autres peuples dans le monde (et que) son gouvernement doit entendre ses espoirs». Un appel qui avait été unanimement dénoncé par les dirigeants iraniens qui l’ont qualifié d’ «ingérence flagrante». Pour sa part, le président iranien Mohammad Khatami avait invité dimanche les dirigeants américains à «abandonner leur pensée erronée au sujet du monde et de l’Iran» et à «réparer le passé». Khatami, considéré comme modéré et réformateur, avait accusé les Etats-Unis d’être «belliqueux» et de vouloir mener le monde à la guerre. «La nation iranienne et le gouvernement ne vont pas céder aux menaces étrangères et continueront avec force en maintenant leurs principes d’indépendance, de progrès, de moralité et de liberté», avait déclaré Mohammad Khatami, cité par l’agence de presse officielle IRNA. Il avait appelé dimanche «ceux (de l’administration Bush) qui poursuivent une politique belliciste à en finir avec l’interprétation erronée de la situation en Iran».
«La politique extrémiste qui domine une partie du gouvernement américain fait peser la menace de la guerre sur le monde», a-t-il poursuivi, estimant que Washington était confronté à une situation «bien pire et plus difficile qu’avec la guerre du Vietnam». Il a par ailleurs exigé des excuses «pour les méfaits du passé», seule façon d’abattre «le haut mur de défiance » entre les deux pays, qui ont rompu leurs relations diplomatiques depuis 1979. Les rapports semblaient s’améliorer avec l’élection de Khatami. Téhéran et Washington n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis cette date et le président Bush a accusé l’Iran de «soutenir le terrorisme» et de former un «axe du mal» avec l’Irak et la Corée du Nord.

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