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11ème édition du festival Tanjazz : Tanger attend le swing de Monty Alexander

© D.R

La Mecque des jazzeux, ce sera Tanger durant les mois de septembre des cinq prochaines années.
Les organisateurs de Tanjazz ont d’ores et déjà fixé les dates des prochaines éditions. Ils veulent Tanjazz, ce «festival dont la notoriété est au-dessus de ses moyens», selon Philipe Lorin son directeur, l’événement de la rentrée. Et cette année, la 11ème édition du festival, c’est du 22 au 26 septembre au palais Moulay Lahfid et dans d’autres espaces de Tanger. Le budget est de 4 millions DH. Ainsi attirant au fil des éditions, puristes, connaisseurs, curieux, et désormais un public de plus en plus jeune, Tanjazz poursuit son objectif de fidéliser ses différents publics. Une deuxième scène gratuite vient de voir le jour spécialement pour le public local. (La scène Renault ville seconde celle de Véolia). Les enfants auront aussi droit à leur spectacle (pédagogique) gratuit, de quoi susciter des vocations. Sans parler du menu musical qui se veut le plus diversifié possible. Et la tête d’affiche de cette 11ème édition est le pianiste Monty Alexander dont le concert à la scène BMCI samedi 24 septembre sera le clou du bal. Ce jazzman a côtoyé au cours de ses cinquante ans de carrière des figures comme Franck Sinatra, Miles Davis, Barbara Hendrix, Tony Bennett entre autres. Originaire de la Jamaïque, il ne manquera pas d’interpréter des titres de Bob Marley. Il nous montrera comment le jazz peut élever le reggae, cette musique relevée. Une autre perception du jazz, cette musique qui se nourrit en toute liberté de toutes les cultures, nous sera donnée par le pianiste Jean Pierre Como le 23 septembre à la scène BMCI. «Leurs notes se sont évanouies et tous ces moments se sont estompés presque jusqu’à l’oubli. Souvenir de ces vieux jours passés à jouer les standards de jazz pour acquérir la connaissance de ce genre musical. Maintenant, ils sont revenus en force et s’affirment sur le clavier. Ils provoquent tant de plaisir, de liberté aussi, tout autant que des compositions originales. Ils sont revenus en surface comme le font les souvenirs d’enfance selon un processus à la fois long et parfois compliqué», ecrit JP Como. D’autres noms sont à découvrir, comme la sulfureuse Nina Van Horn qui nous rappelle par son attitude Janis Joplin. D’ailleurs, selon les organisateurs, «elle présente un hommage appuyé aux pionnières du blues, de Ma Rainey, Victoria Spivey, Alberta Hunter jusqu’à Bilie Holiday en reprenant, sur un mode incroyablement actuel, leurs chansons engagées, drôles ou pathétiques». Lors de son concert d’ouverture mercredi 22 septembre, elle ne fera ( semble-t-il) qu’une bouchée de la scène gratuite Véolia. Une scène publique dont la réputation la précède mettant à l’épreuve tout artiste. «Le public des scènes gratuites est très exigent. Quand il s’ennuie ne trouvant pas le jazz qu’on lui a promis, il chante à tu- tête des hymnes de football au grand dam du chanteur, et exige du jazz, du vrai», a confié M. Lorin. Par ailleurs, plus de vingt artistes jazz de divers styles se produiront au festival dans plus de six espaces. Toutefois, on note une absence des musiciens américains. Le directeur du festival explique cela par l’arrêt des subventions qu’octroyaient les services américains des affaires étrangères.

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