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Abdelali Hadi : la victime de la pédophilie qui devient serial killer (6)

© D.R

Le préfet la police d’Agadir, Abdellah Mountassir, supervise l’enquête. Il est en contact, 24 h/ 24, avec le chef de la police judiciaire, Hassan El Jaouhari, un homme de terrain qui ne ménage aucun effort, en compagnie de ses fins limiers pour arriver au but: arrêter le tueur en série qui court encore dans la nature. À la recherche d’une autre victime ? Peut-être. Les enquêteurs de la brigade criminelle qui se chargent directement de l’enquête, reçoivent le rapport de l’autopsie, se réunissent autour du chef de la PJ, discutent les conclusions et tentent, à l’instar des profiles de déterminer un profil psychologique du criminel. Et le bout de papier qui porte l’expression écrite en arabe «Adidas 55, Hadi» qui a été retrouvé enfoui entre les ossements ? Où est-il? Pourquoi ce bout de papier n’a-t-il pas été pris en considération ? En fait, ce bout de papier a été mis, au début de l’enquête, entre les mains des policiers scientifiques du laboratoire de la police à Casablanca. Mais son analyse n’a abouti à aucun résultat. Il n’y a pas de traces d’empreintes digitales, ni d’un élément du corps humain permettant un prélèvement d’ADN. Et les mots écrits sur le papier, ils ne servent à rien? «Adidas» est le nom d’une marque de vêtements de sport très connue au monde, «55» est un nombre et «Hadi»? C’est quoi «Hadi» ? Est-il un signe quelconque, un avertissement, un nom d’une personne? En fait, pour un enquêteur, rien ne doit être une foutaise, une vétille et sans importance. Tout est important jusqu’à preuve du contraire. Surtout pour les éléments qui sont collectés sur la scène du crime. Il ne faut pas minimiser leur valeur. Ils peuvent être le début d’une piste menant au criminel. Tout est possible. C’est ce qui hante, depuis quelques jours, l’esprit d’un élément de la brigade qui se charge de l’enquête. L’expression «Hadi» ne le quitte pas, jour et nuit. Il essaie seul de la décortiquer sans l’assistance de personne. Mais, il ne peut pas. Une enquête policière est un travail collectif et non individuel. C’est pourquoi, lors d’une réunion, cet élément de la brigade expose ses interrogations à propos de l’expression «Hadi». Les chefs de la PJ et de la brigade et leurs limiers se rendent compte qu’ils ont négligé une information qui peut être intéressante. Mais rien n’est trop tard. Ils peuvent aussitôt l’exploiter. Comment ? La brigade criminelle qui se charge de l’affaire recourt au service de l’identification de la sûreté de Taroudant. Pointant l’expression «Hadi» dans le système informatique, elle arrive à découvrir qu’il y a des noms (ou prénoms) portant cette expression. Les identités de cinq personnes qui portent le prénom «Hadi» apparaissent sur l’écran du PC. Ils convoquent ces cinq personnes. Au bureau de la brigade, ils interrogent l’un après l’autre… Le premier, le deuxième, le troisième, le quatrième… Personne parmi eux ne semble avoir une relation directe ou indirecte avec les ossements. Et le cinquième ? Après son interrogatoire, la police est convaincue que ce jeune homme qui vend les tickets à la gare routière de Taroudant ne peut tuer même pas un chat. Seulement, il leur révèle qu’il a un frère qui travaille comme aide-gargotier à la gare routière de Taroudant, non pas le jour, mais la nuit. Où est-il ? Comment se nomme-t-il? Est-il le tueur en série que la police cherche depuis plus d’une quinzaine de jours ? Peut-être.

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