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Amine Bendrouich : «J’ai participé à «Créateurope» avec l’idée de gagner»

© D.R

ALM : Vous participez au concours «Créateurope», ouvert pour la première fois cette année aux stylistes issus d’Afrique et du Moyen-Orient. Que représente pour vous cette participation?
Amine Bendrouich : Entre 1.500 candidats de tous les pays, ce sont 30 qui ont été sélectionnés pour participer à la finale du concours Créateurope. Parmi ces finalistes, 28 proviennent d’Europe, tandis que deux autres en l’occurrence moi et une autre, styliste, sommes respectivement originaires du Maroc et d’Israël. C’est-à-dire, je suis le seul représentant arabe et maghrébin, en lice pour les différents prix de ce concours, notamment le prix du «Meilleur créateur avant-gardiste», celui du «Meilleur créateur étudiant», ainsi que «le Prix du public». Et j’ai participé à ce concours avec l’idée de gagner au moins un prix.

Grâce au vote du public, vous pouvez gagner l’un des prix de ce concours.Comment peut-on vous soutenir?
Jusqu’au 23 octobre, chacun peut voter une fois par jour pour son candidat favori. Et ce en se connectant sur le site www.createurope.com, ou aussi à travers le lien sur ma page personnelle, et mon fan club sur le site Facebook. J’invite les gens à s’intéresser à ce que je fais et de s’impliquer et s’appliquer à voter pour moi chaque jour. J’ai besoin du soutien de tous. Au début, quand il y a eu une grande campagne de vote en ma faveur, j’étais très bien classé.
Par la suite, la ferveur et l’engagement des gens ont diminué. Et je suis passé de la 2ème à la 25ème place. À titre de comparaison, la candidate israélienne est toujours classée parmi les trois premiers. Je suis africain, arabe et berbère et logiquement, je devrais bénéficier du soutien de toutes ces communautés.

Quel est votre parcours?
Après un Bac scientifique, je suis parti en Tunisie poursuivre mes études dans une école de mode. J’ai fini major de promotion et eu l’honneur de présenter mon travail à Düsseldorf (Allemagne) à travers trois défilés. A mon retour au Maroc, j’ai lancé la marque «Hmar ou Bikhir», avec Mohamed Smij et Achraf Cohen. En 2007, j’ai présenté ma première collection personnelle au Festimode à Casablanca, puis au Festival international de mode africaine, organisé tous les deux ans au Niger à Niamey. J’ai lancé ma première collection de prêt-à-porter, aidé par Karim Tazi, P-dg de la marque Marwa, en novembre 2009. Dernièrement, j’ai participé au défilé «Labo Etnik» à Paris en mai 2009, ainsi qu’au «Fashion Week» d’Amsterdam le 24 juillet dernier. Pour la rentrée, je lancerai une nouvelle collection de prêt-à-porter avec un showroom et de nouveaux points de vente.

Est-ce que tout le monde peut porter vos vêtements?
Depuis le lancement de ma collection de prêt-à-porter, j’ai essayé tout en gardant ma touche, en innovant au niveau des volumes, des matières et d’autres détails, de faire un travail plus accessible au grand public, «moins fantaisiste», selon d’autres. D’un autre côté, je continue à développer des modèles qu’on juge extravagants. Mais, mes créations peuvent être portés partout et par tous. Par exemple, dernièrement, des collègues m’ont prévenu avoir vu en vente à 380 euros, dans une boutique de mode spécialisée à Rome, la copie conforme d’une de mes créations en 2007. Il s’agit notamment du pantalon cercle communément appelé pantalon crevette. C’est flagrant et désolant, en même temps, cela montre que mon travail marche ailleurs.

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