Dès l’ouverture nous sommes emballés par un rythme tribal et le chant de la divine qui module de manière encore surprenante… Le troisième titre est un duo plein d’emphase qui nous enflamme fièrement. Les musiciens africains sont sur cet album des virtuoses hors pairs et permettent à Björk de goûter de nouvelles couleurs instrumentales (I see Who you are, Hope). La fanfare islandaise conjugue sur Vertebrae et Pneumonia douceurs et inquiétudes, syncopes et plénitudes. Enfin sur l’avant dérnier titre, un cri de guerre tech-noïsé appelle à l’indépendance….vertu que cette artiste a toujours préservé face aux marchés sclérosés de la musique. Une Björk qui peut à nouveau attirer les cris de l’admiration, une euphorie, une musique qui véhicule des émotions si fortes et si contrastées, le tout sur un seul album.