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Comment mettre fin à vos migraines

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Invalidante, mais souvent ignorée, la migraine touche près de 12% de la population et pourra très probablement s’accroître. L’indifférence des personnes qui en souffrent est sous-jacente au manque de sensibilisation ainsi qu’au peu d’intérêt que l’on confère à la douleur face à laquelle une bonne majorité préfère se taire. Si vous avez des maux de tête ressemblant à des battements de cœur accompagnés de nausées, de vertiges et d’autres symptômes associés donnant la sensation d’un marteau piqueur, n’hésitez pas à réagir. Il faut suivre un traitement adéquat chez un spécialiste, car ce problème n’est pas prêt de disparaître par un coup de baguette magique et surtout pas en ce mois de jeûne. «Les perturbations qu’entraîne le Ramadan au niveau de l’alimentation et du sommeil sont des facteurs de déclenchement de la migraine», indique le Dr. Hanane Guerrache, spécialiste en la matière.
Les facteurs favorisant la migraine sont aussi divers que nombreux. L’hypoglycémie qu’entraîne le jeûne, la perturbation du sommeil, mais aussi le stress en font partie, indique-t-elle en précisant, tout de même, que cette migraine accompagne le plus souvent les premiers jours du Ramadan.
Le sujet migraineux peut en souffrir également en raison «d’un excès d’aliments comme le chocolat et les matières grasses ou encore des changements climatiques», souligne cette spécialiste. Facteurs météorologiques, familiaux, endocriniens, allergiques, digestifs, métaboliques, toxiques, psychiques ou neurosensoriels, autant de facteurs qui prédisposent à la migraine face à laquelle il faut absolument consulter un médecin qui proposera le traitement le plus adapté au migraineux. Il s’agira de traiter la crise qu’engendre la migraine entraînant des douleurs qui durent dans le temps et reviennent à des intervalles variables. La prise en charge médicale à base de médicaments anti-migraineux permet de soulager le migraineux à un pourcentage des plus encourageants pouvant atteindre 80%.
Au mois de Ramadan, il faudra veiller doublement à son hygiène de vie. «Il faut garder la même consommation, ne pas tenter de sevrage et faire en sorte que le Ramadan ne change en rien les habitudes afin d’éviter le déclanchement de la migraine», recommande le Dr. Guerrache. Il est, effectivement, attesté par le biais d’études internationales que le traitement non médicamenteux joue un rôle décisif dans le traitement d’une migraine. L’intensité des crises diminue considérablement lorsque le migraineux évite tout facteur de stress en faisant, par exemple, des pauses régulières pendant les horaires du travail. A ceci, il faudra ajouter une bonne alimentation où il n’est pas question de sauter un repas et un rythme naturel de sommeil (sans avoir recours à des somnifères). Et cela ne veut pas dire que la grasse matinée est recommandée. Tout au contraire, celle-ci tout comme le fait de se coucher à une heure tardive est à éviter.
Prendre conscience de sa migraine ouvre la voie à un meilleur traitement que le dialogue constructif avec le médecin conduira au succès.

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