Le documentaire, qui critique la politique de l’administration Bush depuis les attentats du 11 septembre 2001, sort à New York mercredi et dans quelque 850 autres cinémas du pays. « Partisan, portant très clairement sa détermination à favoriser un changement politique, « Fahrenheit » peut être critiqué, mais il ne peut être ignoré. Ce film-repère dans le cinéma américain doit être vu », affirme le Los Angeles Times.
Pour le quotidien, Moore a fait un « film qui submerge » le spectateur : « L’intérêt de « Fahrenheit 9/11» réside dans la juxtaposition d’images familières et d’autres que nombre d’Américains n’ont sans doute jamais vues. La mosaïque qui en résulte, l’accumulation de ces éléments mis ensemble, en fait de loin l’oeuvre la plus puissante de la carrière de Moore. Et même s’il est probable qu’elle enthousiasmera plus la gauche qu’elle ne provoquera de changements de bord, toute personne quelque peu ouverte à la thèse de Moore en sortira impressionnée. « Informatif, provocateur, terrifiant, captivant, drôle, et, surtout, distrayant, +Fahrenheit 9/11+ est le film qui doit être vu cette année » résume USA Today, tout en se demandant s’il pourra malgré tout faire pencher l’opinion. Pour l’hebdomadaire New Yorker, le film, « incendiaire et drôle », est le long-métrage « le plus puissant de Moore ».