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Dakhla : La perle du desert

© D.R

Une presque île de sur quelque 40 km de long et de 3 à 6 km de large, qui ferme la baie de Rio de Oro. Voici à quoi ressemble Dakhla, celle que l’on croit à tort être ni plus ni moins qu’un désert de plus. Une ville dont seuls les rares visiteurs, généralement de simples transitaires de et vers la Mauritanie ont eu la chance de saisir toute la beauté d’une cité au micro-climat idéal, qui n’est sans rappeler celui d’Essaouira et au fabuleux arrière-pays.
Petit port sommairement aménagé durant la période coloniale à l’embouchure du Rio de Oro, rebaptisé Oued El-Fouch, fondé en 1844 sous le nom de Villa Cisneros, la ville affirme aujourd’hui sa double vocation de port de pêche et de lieu d’échange et de tourisme. C’est après le départ des troupes espagnoles, en 1976, que « Villa Cisneros » a été rebaptisée Dakhla. Chef lieu de la province du Rio de Oro, Dakhla est restée sous administration mauritanienne, de par les accords de Madrid, jusqu’en 1979, date à laquelle les Mauritaniens se sont retirés.
A part quelques réalisations entreprises par et pour les Espagnols, avant 1976, le Rio de Oro méridional ressemblait à ce qu’était la Mauritanie avant l’indépendance, avec son lot de pauvreté, son manque de cadres et l’absence presque totale d’infrastructures.
Pendant les 3 années d’administration mauritanienne, rien n’a été fait.
Mais depuis 1979, date de la récupération de Dakhla par le Maroc, plusieurs projets d’infrastructures ont été réalisés: aéroport, routes, liaisons téléphoniques, aménagement des égouts, élargissement des artères de la cité, aménagement des places, approvisionnement de la ville en eau potable, installation d’une centrale électrique, création de logements, d’établissements publics, équipement du port destiné à devenir une escale de grand trafic sur les routes atlantiques. La vie a repris, magasins et boutiques sont achalandés des produits les plus divers.
Le poisson et le fer sont les principales ressources de Dakhla. Les meilleures prises sont assurées par les bancs de langoustes, mais d’autres espèces abondent: mulets, bonites, dorades, merlans, loups, calamars, poulpes, crevettes. Des poissons rares abondent dans cette région en raison des courants divers, qui du sud au nord de l’Atlantique, se heurtent sur les côtes mauritaniennes, et grâce aux conditions biologiques spéciales des eaux de cette côte.
En quelques années, notamment avec l’arrivée d’unités ultramodernes soviétiques et japonaises, le banc de pêche saharien est devenu une véritable « tour de Babel » où se croisent pavillons français, anglais, russes, espagnols, égyptiens, polonais, coréens, yougoslaves, cubains, uruguayens, argentins, ou brésiliens. De grands travaux d’aménagement ont été réalisés au port de Dakhla, où viennent régulièrement mouiller les chalutiers canariens. Sa position géographique exceptionnelle, à l’abri de la presqu’île du Rio de Oro, en fait un havre naturel et lui confère un avenir commercial assuré. Les gisements de fer, localisés dès 1962 par les Espagnols, sont nombreux, mais le plus important est celui d’Agracha, à 20 km de Dakhla. Parallèlement à ces richesses halieutiques et minières, le tourisme, notamment lié aux sports de glisse et au tourisme de découvertes, commence à se développer dans ces provinces sahariennes, où un grand effort d’aménagement du réseau routier, de constructions d’aéroports modernes, et d’augmentation très sensible de la capacité hôtelière, a été déployé. Tout, actuellement, est mis en oeuvre pour donner à cette région une place de choix, dans l’éventail des ressources touristiques du pays.
Cette vocation s’affirme de plus en plus, là où toutes les manifestations de la vie humaine, concentrées dans ses mers de sable, entraînent le touriste dans un monde essentiellement différent de celui dans lequel il a vécu : c’est pour lui un dépaysement total.

Source : www.avmaroc.com/dossier
www.maghrebtourism.com

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