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Diana Ross : Lady suprême

Diana Ross est née le 26 mars 1944 à Détroit, au Michigan (USA). En 1959, Diana Ross, Mary Wilson, Florence Ballard et Barbara Martin fondent les Primettes. L’année suivante, elles signent un contrat avec la compagnie Motown et elles se rebaptisent The Supremes. Barbara Martin quitte le groupe quelques mois plus tard. En 1967, alors que The Supremes affichent au compteur de magnifiques titres «Baby Love», «Stop In The Name Of Love», «Back In My Arms Again» et de récurrentes explosions de chart, le groupe se rebaptise comme si de rien n’était «Diana Ross & The Supremes». En fait, dès le début Diana a toujours été mise en avant mais là, on passe ouvertement du tacite à l’explicite. L’explicite devient évidence quand, en 1970, Diana fait une reprise du célèbre «Ain’t No Mountain High Enough» du non moins célèbre duo Marvin Gaye-Tammi Terrell, transformant la chanson originale de 3 minutes en un fleuve glamour de 6 minutes.
La copie vaut l’original puisqu’elle assure à Diana un Grammy Award. Mais ce n’est pas assez pour Berry Gordy et pour Diana non plus, elle qui aime à dire «je me sens bien avec l’argent et l’argent se sent bien avec moi». Non, ce n’est pas assez : il veut la voir sur scène, à l’écran, projection fantasmatique d’une idée bien agencée, un mythe qu’on verrait sur l’écran blanc de nos nuits.
En 1972, il met sa création entre les mains du réalisateur Sydney Furie . «Lady Sings The Blues» sortira donc en 1972. Diana y interprète aux côtés de Richard Pryor. Pour ce rôle, elle loupe de peu l’oscar de la meilleure actrice, coiffée au poteau par Liza Minnelli pour son rôle dans Cabaret. Mais ce n’est pas grave pour Monsieur Motown : son rêve est en image, là, devant lui, sur bobine, prêt à être visionné en boucle, insatiable amour. Non content d’interpréter Lady Day, Diana se permet aussi des reprises de la reine comme «Good Morning Heartache» ou «Strange Fruit» qui constitueront d’ailleurs les charpentes d’un double-album en guise de BO du film. Mais comme pour toute création, l’œuvre commence à prendre ses aises et a soif d’autonomie, cherchant une séparation d’avec l’artiste qui l’a fait naître et a entendu ses premiers balbutiements. Elle veut chanter avec le chanteur le plus en vogue, Marvin Gaye. Elle enregistre donc un magnifique album avec le prince aux ailes brûlées en 1973, sobrement intitulé «Diana & Marvin».
Dedans, des perles comme «My Mistake», «You’re A Special Part Of Me» ou encore «I’m Falling In Love With You» nous prouvent une fois de plus que les années 70 furent bien celle de l’amour et que celui-ci passe outre les guerres, les races ou les pays.
En 1979. Diana enregistre un tube disco «Love Hangover». Elle se détache de son créateur, Berry Gordy, et sort, comme une grande fille, un magnifique album «The Boss » . Les titres «It’s My House» à «No One Gets The Prize» en passant par le terrible slow «All For One», sont de purs chefs-d’oeuvre. En 1980, la célèbre chanteuse sort le non moins génial «Diana» sous les auspices d’anciens musicos de Chic. Entre celui-ci et «The Boss», c’est toute la magie de Diana qui s’épanouit. 2006 est l’année de son étonnant come-back, avec un album intitulé «I Love You».

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