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Fès, un haut lieu de spiritualité

© D.R

Célèbre dans l’ensemble du monde musulman, Fès a longtemps rayonné sur les plans intellectuels et religieux. Pas étonnant d’y retrouver certains des plus beaux musées du Maroc. Pour toutes ces raisons, Fès est une étape fortement conseillée lors d’un voyage au Maroc. Située dans le Moyen Atlas, Fès peut se visiter toute l’année. Toutefois, l’été étant particulièrement chaud, il est préférable de découvrir la ville au printemps ou en automne.
Vieille de plus de 12 siècles, Fès est certainement la ville qui a le plus marqué le Maroc. La plus ancienne des quatre villes impériales a été le centre du Royaume pendant de nombreux siècles. L’élite religieuse, intellectuelle et politique y était formée jusqu’au début du XXe siècle. Connue dans tout le monde musulman, Fès a toujours rayonné sur le plan architectural et religieux. Grâce aux nombreuses restaurations dont elle a bénéficié, la ville a pu préserver ses palais, remparts, mosquées et médersas. Elle reste aujourd’hui l’un des joyaux du Maroc. Enfin, les amoureux d’art oriental apprécieront les nombreux musées de la ville, peut-être les plus beaux du pays. La longue histoire de Fès a connu différentes étapes dans la construction de la ville. Aujourd’hui, Fès est constituée de trois parties bien distinctes : Fès El Bali, Fès El Jadid et la ville nouvelle. Il y a tellement de chose à voir à Fès qu’il est impossible de proposer un parcours qui permettrait de voir l’ensemble de la ville, même en se limitant aux monuments essentiels. Aussi, nous préférons vous présenter les différents quartiers intéressants de la ville. A vous de choisir en fonction de vos envies et de la durée de votre séjour dans la ville impériale. Fondée au VIII ème siècle, la médina (vieille ville) est appelée Fès El Bali. Ce quartier est riche d’un patrimoine architectural qui n’a cessé de progresser jusqu’au XVIIIe siècle. On retrouve les traditionnels souks, mosquées, médersas, tombeaux et palais qui caractérisent les vieilles villes marocaines.
A noter : Fès El Bali est également constituée d’un quartier des Andalous qui sera traité à part. Au XIIIe siècle, la dynastie des Mérinides s’impose et décide de construire une ville impériale dans la ville, au sud-ouest de Fès El Bali. L’incroyable Fès El Jadid est née. Palais royal, jardins, bains, mosquées… rien n’est trop beau pour cette nouvelle dynastie qui donne à Fès une nouvelle dimension.
Enfin, l’instauration du protectorat français en 1912 marque le début d’une modernisation de la ville. Une ville nouvelle est construite avec ses larges boulevards et ses bâtiments flambant neufs. Elle est située au sud-ouest de Fès El Jadid. Capitale historique du Maroc, Fès est aussi connue pour la qualité et la richesse de son artisanat. Plusieurs musées retracent le passé prestigieux de la ville. Le musée principal de la ville est aussi le plus intéressant, peut-être le plus beau musée du pays. Il s’agit du musée Dar Batha, situé au coeur de la médina, en face de la superbe médersa Bou Inania. Un musée qui regorge de trésors reflétant l’art traditionnel de Fès et de sa région. Au menu : bois sculpté, broderies, zelliges, fer forgé, bijoux, monnaies, tapis…  Le musée Dar Batha est situé au coeur de la médina, en face de la superbe médersa Bou Inania.
Avant de devenir un musée en 1915, l’édifice était un beau palais de style arabo-andalou, construit par Moulay El Hassan à la fin du XIXe siècle. La richesse de l’artisanat fassi est saisissante ! Ces nombreuses collections font du musée Dar Batha l’un des musées marocains les plus intéressants. Incontournable si vous passez par Fès lors de votre séjour. L’attrait principal de ce musée réside dans l’incroyable collection de céramiques et de poteries, la plus belle du pays. Spécialité de la ville depuis plus de 1000 ans, la céramique de Fès est célèbre pour sa couleur bleu. Appelée «bleu de Fès», cette couleur est obtenue à partir du cobalt. Enfin, la dernière surprise du musée viendra des instruments d’astronomie appelés astrolabes. Cet instrument de calcul fut inventé par Hipparque, un savant grec du IIe siècle avant JC. Il permettait de calculer le temps en fonction de la position des étoiles. Les savants arabes s’en emparèrent au Xe siècle et le perfectionnèrent afin de fixer les heures de prière en fonction des heures de lever et de coucher du soleil.

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