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Festival : Imilchil, quand les cimes vibrent aux sons de l’art authentique

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Le festival de musique des cimes d’Imilchil gagne en maturité et en notoriété. Initié par le centre Tarik Ibn Zyad, il en est à sa cinquième édition et se donne pour ambition de servir d’occasion de rencontres et d’échanges artistiques et culturels. Il a pour objectif de permettre au public d’apprécier un aspect authentique de l’art populaire marocain et entend s’ériger en vecteur de promotion touristique de la région. Véritable carrefour des cultures, du patrimoine, des traditions ancestrales et des rites des montagnes de différentes régions du monde, le festival né en 2005 donne à ce bout du Maroc niché aux sommets des montagnes du Haut-Atlas une dimension toute nouvelle. Une dimension universelle. Comme tout festival, celui des musiques des cimes, comme son nom le dit, donne une place importante à la musique, celle du Maroc mais aussi du monde. À l’affiche figurent également des rencontres-débats. En effet, le festival qui est devenu un rendez-vous dédié au patrimoine et aux arts traditionnels s’ouvre de plus en plus sur l’étranger. Et cela, d’autant plus qu’il présente une occasion idoine pour découvrir ou redécouvrir les richesses naturelles d’un espace des plus beaux du Royaume. Le Festival des musiques des cimes, c’est également un programme culturel riche et varié.
Le Festival de musique des cimes d’Imilchil qui a lieu chaque année pendant la dernière semaine du mois d’août, a contribué à donner un nouveau souffle au célèbre moussem annuel des fiançailles. Il participe également à la valorisation et à la protection du patrimoine naturel et symbolique de la région.
Conçu dans le cadre du projet global de développement durable basé sur la participation effective des populations locales, le festival a, en outre, aidé au terme de ses quatre premières éditions à l’édification progressive d’une nouvelle économie de la région. Il a contribué à jeter les jalons du développement et de l’ouverture de cette région montagneuse, géographiquement retirée, enclavée et cloisonnée. Désireux de perpétuer une tradition amazighe de la région, soit la célébration en masse des fiançailles des jeunes de différentes tribus, le festival a saisi l’occasion de faire de cette fête ancestrale, connue sous le nom de Moussem d’Isli et Tislit, ou encore d’Islan, une célébration des musiques montagnardes non seulement des différentes régions du Maroc, mais aussi du monde.
Perché entre les sommets du Haut-Atlas, le village d’Imilchil s’est rendu célèbre grâce à son moussem des fiançailles. Un moussem qui mobilise toutes les tribus de la région et au cours duquel des centaines de jeunes filles et jeunes garçons se rencontrent librement, sans aucune contrainte sociale et décident de sceller leur sort en célébrant sur place et en masse  leur mariage.
Une manifestation ancestrale et qui est caractéristique à la tribu des Aït Hdidou du Haut Atlas. C’est une tradition annuelle qui remonte à des temps immémoriaux, fortement ancrée dans l’histoire, les us et la culture des Imazighen de la région d’Imilchil.

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