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France : un médecin légiste abattu chez lui

Il était 7 h 45 du lundi 19 juillet. Jean-Charles Messmer, anesthésiste et médecin légiste à l’UMJ (Unité médico-judiciaire) de Perpignan, prenait son petit déjeuner sur la terrasse de sa villa. Sa compagne se trouvait à l’intérieur et deux autres membres de sa famille dormaient encore lorsque le bruit d’une détonation a soudain retenti. Puis un cri. Et un autre coup de feu…Jean-Charles Messmer, 63 ans, s’effondre sur le sol, mortellement touché au niveau du thorax de plusieurs décharges de fusil de chasse tandis que sa compagne se précipite à son secours et aperçoit un homme prendre la fuite, encagoulé et vêtu d’une veste de treillis. L’alerte est immédiatement donnée. Malheureusement, à l’arrivée des pompiers, il est trop tard. Les secours évacuent sa compagne, en état de choc extrême, tandis qu’arrivent sur les lieux les services de gendarmerie en nombre. Un fusil à canon scié retrouvé dans la haie. Aussitôt, le secteur est bouclé. Les premiers témoins entendus sur place. À ce moment-là, le père de l’ex-femme du médecin, qui habite la seule autre maison du secteur, située juste en face, se présente, intrigué par ce qui se passe. Or, les premières déclarations de la compagne du médecin ont été recueillies entre-temps à l’hôpital. Et celle-ci désigne l’ex beau-père comme étant le suspect principal qu’elle a vu s’échapper après le drame. Jean Bastouille, un agriculteur de 83 ans, est alors immédiatement placé en garde à vue. Alors que les techniciens en identification criminelle s’affairent au domicile de la victime pour procéder aux prélèvements, relevés et constatations d’usage, l’homme est conduit sous bonne escorte jusqu’à sa résidence afin d’assister aux perquisitions. La fouille minutieuse durera plusieurs heures, plusieurs fusils, une carabine et une bombe lacrymogène seront saisis à son domicile, jusqu’à ce que les militaires découvrent aussi un fusil à canon scié et deux cartouches percutées, enroulés dans une veste de chasse et dissimulés dans la haie de la maison. Est-ce l’arme du crime ? Jean Bastouille niait toute implication lorsqu’il a été transféré dans les locaux de la gendarmerie afin d’être entendu. Le suspect aurait affirmé qu’il n’était «au courant de rien». L’ex-beau père, selon des voisins, «ne supportait plus» que le médecin continue à vivre là, en partageant de surcroît sa vie avec une autre femme. Est-ce un mobile ?

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