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Hanino : Une star à Marrakech

© D.R

ALM : Encore jeune, vous n’en commencez pas moins à faire parler de vous, tant au Maroc qu’en France. Comment a commencé votre carrière en musique?
Hanino : J’ai commencé à chanter dès l’âge de 10 ans. J’avais un cousin, Hassan Chrifi, qui était chanteur de profession et qui était très populaire dans la région d’Oujda et Berkane, dont je suis natif. C’est grâce à lui que j’ai pu découvrir les merveilles de la chanson populaire marocaine. Après plusieurs expériences dans d’autres styles musicaux, notamment le Raï, la voix du chaâbi ne cessait de m’appeler. Mon retour aux sources est désormais on cheval de bataille pour l’avenir.
Que représente la musique populaire marocaine pour vous ? Et qu’est-ce qui explique votre attachement à cette musique et sa modernisation ?
La musique marocaine est tout pour moi. Et je trouve dommage qu’une telle richesse soit confinée au seul Maroc alors qu’elle peut avoir du succès là où elle est écoutée. Encore faut-il que les gens en Europe par exemple puissent découvrir cette musique. C’est pour cette raison que je me suis attelé à travailler cette musique, en modernisant les rythmes et en simplifiant les paroles, pour qu’elle puisse avoir une plus large audience, au même titre que le Raï. Ceci, tout en gardant intacts l’esprit de cette musique et ses fondements. Je fais en sorte que le violon soit toujours l’instrument leader, tout en incluant d’autres instruments plus modernes comme la guitare. Le tout sur la base non pas d’une programmation pré-arrangée, mais d’un jeu d’instruments. Cela passe par des musiciens de grande qualité et des arrangeurs professionnels.
La musique populaire marocaine, a-t-elle un avenir ? Est-elle exportable ?
La musique marocaine est très écoutée en France, que ce soit par les Marocains établis dans ce pays ou par les autres communautés maghrébines. Mais ce qu’il faut, c’est la rapprocher des Européens eux-mêmes. Des musiques comme le Haouzi ou le Mersaoui sont facilement exportables. Leurs rythmes sont très appréciés. Mais un effort d’impose au préalable. A commencer par un travail sur les paroles, qui ont certes un sens, mais qu’il faut juste simplifier pour attirer une audience arabe qui soit plus large. Ce sont d’ailleurs les aspects auxquels j’ai fait le plus attention pour mon prochain album qui aura pour titre « Wash Eddak, Wash Eddak » et qui sortira incessement. Un album qui donne suite à quatre autres albums que j’ai déjà sortis.
Etant attaché au Maroc, comment vous sentez-vous à l’idée de vous y produire ?
C’est incroyable, mais c’est un plaisir à part, chaque fois renouvelé, que je ressens à chaque fois que je suis invité à donner des spectacles au Maroc. Cela tient d’abord au grand amour que j’ai pour mon pays et ensuite à l’accueil chaleureux et naturel auquel j’ai droit quant je m’y rends. Il ne s’agit pas de la première fois que je retourne au Maroc. J’ai déjà eu l’occasion de me produire à Tanger, Rabat et dans d’autres villes.
L’émotion et la joie de partager ce que je sais le mieux faire n’a d’égal que celle de retrouver ma terre natale. Et puis qui ne voudrait pas jouer devant les siens ?

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