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Hypertension : quelles mesures prendre ?

Au Maroc, l’hypertension artérielle touche 33,6% de la population. Ce sont les femmes qui en souffrent le plus avec un taux de 38,9% dans le milieu rural et de 34,8% dans le milieu urbain. Chez les hommes, ce chiffre est de 30,4% et 29,5% respectivement dans les milieux urbain et rural.
Ce sont les résultats auxquels a abouti l’unique enquête nationale sur les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires effectuée en l’an 2000. Il est certain que le nombre des hypertendus au Maroc a évolué depuis, à en juger de l’ampleur que connaissent les mauvaises habitudes alimentaires auxquelles s’ajoute la sédentarité. C’est dire l’importance que revêtent l’hypertension artérielle dans notre pays et sa prévention.
Le mois de Ramadan, étant une période exceptionnelle durant laquelle les habitudes alimentaires changent, représente normalement un risque pour les hypertendus. Il est attesté médicalement que pour ceux qui suivent un traitement moins contraignant avec une monoprise (une seule prise de médicament), la variation de la tension artérielle n’est pas significative. Ce n’est pas du tout le cas pour les hypertendus sous trois prises de médicament journalières qui se voient obligés par le jeûne d’éliminer une prise. Le changement thérapeutique n’est pas sans conséquences puisqu’il aggrave leur hypertension.
Il est ainsi clair qu’en cas d’hypertension dite légère, le jeûne n’entraîne pas de complications majeures. Celles-ci sont donc minimes, selon les spécialistes qui l’expliquent par les variations de l’alimentation, du sommeil et de l’activité pendant de Ramadan.
Les hypertendus devant se plier à une multithérapie, ils peuvent risquer gros en jeûnant. Ils doivent s’en abstenir afin d’éviter une complication pouvant être mortelle. C’est afin d’éviter des problèmes pareils que le patient doit être conscient du rôle qu’il a à jouer dans la prévention. Cette dernière est intimement liée à l’apprentissage de certaines règles, dont la mesure de la tension en ambulatoire avec les appareils qui lui sont destinés.
Lorsque le patient remarque que sa tension monte de manière déraisonnable durant le Ramadan, il est impératif de suivre la prescription du médecin au lieu de sauter la prise d’un médicament. Il faut savoir que la thérapie est un schéma immuable dans certains cas et que c’est de son application à la lettre dont dépend la santé.
Par contre, si le niveau de la tension ne subit pas de changements notables, l’aménagement thérapeutique instauré par le médecin permet au patient de jeûner sans problème.
Précaution oblige, il est nécessaire que la surveillance de la tension soit régulière pendant le mois de Ramadan en poursuivant les mesures tensionnelles en ambulatoire. Il est tout aussi indispensable de veiller sur son régime alimentaire afin d’éviter des complications. Parmi celles-ci : les accidents cardio-vasculaires cérébraux, l’insuffisance coronarienne, l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance rénale chronique et l’altérité des membres inférieurs. Voilà pourquoi la sensibilisation devient  indispensable afin de contrecarrer ce problème de santé publique.

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