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Joe Cocker : «The soulman»

© D.R

Joe Cocker, de son vrai nom John Robert Cocker, est né le 20 mai 1944 à Sheffield, en Angleterre. Après avoir passé son adolescence dans cette ville minière au nord de l’Angleterre, John Robert Cocker quitte le lycée à seize ans pour se consacrer à la musique. Chanteur du groupe de son frère, Vance Arnold and the Avengers, Joe Cocker reprend les grands tubes de Ray Charles. Plombier le jour, chanteur la nuit, il tente de percer dans le milieu. Après quelques premières parties pour les Rolling Stones, c’est en 1968, que les Anglais entendent parler de lui pour la première fois avec sa reprise de « With A Little Help From my Friends » des Beatles qu’il prendra d’ailleurs dans son album du même nom où l’on retrouvera entre autre à la guitare Jimmy Page. Cette chanson est un tube en Angleterre et aux Etats-Unis.
La carrière de Joe est lancée ! Pour son premier album, Joe Cocker convie toutes les pointures anglaises de l’époque tels que Jimmy Page de Led Zeppelin, Keith Moon des Rolling Stones, Steve Winwood. En 1969, il fait partie des grosses révélations du légendaire festival de Woodstock. L’année suivante, il entreprend une longue tournée aux Etats-Unis avec un groupe formé pour l’occasion, Mad Dogs And Englishmen, et un album du même nom.  Rien qu’en 1970, Joe Cocker gagne près de 3 millions de dollars avec la vente de ses albums ! Joe Cocker se fait alors le spécialiste des reprises des grands standards, avec sa voix bien reconnaissable, rocailleuse à souhait comme sur « Bird on a Wire » de Leonard Cohen.
Dans les années soixante-dix, ses deux albums sont jugés médiocres, sauf aux Etats-Unis, où il est toujours adulé. Le chanteur s’enfonce de plus en plus dans la drogue et l’alcool et ne refera surface véritablement qu’en…1982, avec l’album Sheffield Steel et les nombreuses BO qu’il fera pour le cinéma. On lui doit entre autre celle du film 9 Semaines et Demi et celle d’Officier et Gentleman avec Richard Gere.
Désormais débarrassé de ses vieux démons, Joe Cocker entame une nouvelle carrière et aligne les albums. En 1987, son album «Unchain My Heart» le relance sur la scène internationale. Depuis l’homme blanc à la voix de soulman noir enchaîne les albums, avec grand succès «One Night Of Sin», «Night Calls», «Have a Little Faith», «Organic» et «Accross From Midnight». Il y a quelques jolis tubes à la clé et surtout, la possibilité pour Joe Cocker de travailler avec divers auteurs. C’est ainsi que pour «No Ordinary World», en 1999, on note les contributions de Bryan Adams et de Jean-Jacques Goldman. En 2002, Joe Cocker approche les quarante ans de carrière et célèbre cet anniversaire avec «Respect Yourself», qui est lancé par une nouvelle reprise, une élégante version de «Never Tear Us Apart», interprété à l’origine par le groupe australien INXS.
L’ancien plombier confirme cette propension à populariser les oeuvres des autres et il consacre tout un album à cet art qu’il maîtrise tant en 2004 : «Heart & Soul» dans lequel il nous offre une collection de douze grands standard tels que «One», «Every Kind Of People» , «Everybody Hurts»  ou «Jealous Guy».

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