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La classe politique réagit à la nomination de Abbas El Fassi

Moulay Ismaïl Alaoui secrétaire général du PPS
Je pense que la nomination de Abbas El Fassi en tant que Premier ministre par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, mercredi dernier, a été prévue étant donné le processus démocratique engagé par le Maroc. Dans ce sens, je rappelle les déclarations du Souverain, au mois d’octobre 2004, selon lesquelles le Premier ministre sera désigné parmi le parti qui a eu le plus de sièges à la Chambre des représentants. Pour Abbas El Fassi, je lui souhaite tout le succès pour accomplir sa mission à la tête de la Primature. Maintenant, l’on s’attend dans les prochains jours à la nouvelle constitution du gouvernement. Pour le Parti du progrès et du socialisme (PPS), nous sommes membres de la Koutla. Vous savez que la décision de la Koutla est de rester toujours ensemble, au sein ou en dehors du gouvernement.

Mohand Laenser secrétaire général du MP
La nomination de Abbas El Fassi, secrétaire général du parti de l’Istiqlal, en tant que Premier ministre par sa Majesté le Roi Mohammed VI, mercredi dernier, est tout à fait naturelle. C’est une nomination conforme à la pratique démocratique lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Voilà comment nous analysons l’arrivée de Abbas El Fassi à la tête de la Primature au sein de notre parti, le Mouvement populaire (MP).  Cette nomination a pris donc en considération les résultats du scrutin du vendredi 7 septembre 2007 qui ont permis l’élection de la nouvelle Chambre des représentants, et à la lumière desquels a été nommé le nouveau Premier ministre. 

Lahcen Daoudi, secrétaire général adjoint du PJD
Après la nomination de Abbas El Fassi au poste de Premier ministre, nous attendons maintenant qu’il s’attelle rapidement à ses charges gouvernementales.
Nous espérons que le prochain gouvernement soit un gouvernement restreint aussi bien en nombre de portefeuilles qu’au niveau des partis qui vont y participer. On ne peut pas se permettre de créer des postes ministériels pour satisfaire les différents partis politiques. Nous attendons du nouveau Premier ministre qu’il se mette rapidement au travail et qu’il ne perde pas de temps dans des discussions longues et inutiles. Le Maroc a aujourd’hui besoin d’un gouvernement fort, les défis à relever sont énormes et l’on ne peut pas se permettre de perdre du temps. Nous, au Parti de la justice et du développement, nous allons écouter sagement les propositions du nouveau Premier ministre et agir en fonction de ce qu’il proposera.

Mohamed Moujahid, secrétaire général du PSU
Il n’y a aucun commentaire que l’on puisse faire concernant la nomination de Abbas El Fassi à la tête de la Primature pour ces cinq prochaines années. Cela était attendu, on peut même dire que cette nomination faisait partie des scénarios et des pronostics qui ont été formulés, sur la scène politique, et ce, depuis l’annonce des résultats du scrutin. M. El Fassi est le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, vainqueur aux élections. Je dirais, donc, que l’initiative de Sa Majesté relative à cette nomination s’inscrit dans un schéma de pure logique. Il est utile de rappeler que le Parti socialiste unifié avait remporté, à l’issue des élections législatives du 7 septembre dernier, et dans le cadre de l’Union constituée entre les partis : PADS-CNI-PSU, un total de 5 sièges .

Abdelkarim Benatiq, SG du Parti travailliste
Vous m’excuserez, mais je ne peux pas faire de réaction quant à la nomination d’Abbas El Fassi au poste de Premier ministre. Pas pour le moment en tout cas. Je préfère en fait attendre que le Bureau politique de notre parti se réunisse afin de sortir avec une décision commune. Les membres du bureau politique doivent en principe se réunir  jeudi 20 septembre. Je pense que la réunion durera un bon moment. Rappelons que le Parti travailliste, jeune formation politique qui a démarré quelques mois seulement avant les législatives du 7 septembre, a obtenu cinq sièges au Parlement. Le patron du parti, qui s’était présenté à la circonscription de Rabat-Chellah, n’a pas réuni les suffrages nécessaires à son élection à la Chambre des représentants.

Mohamed Elyazghi, secrétaire général de l’USFP
«Je n’ai rien à déclarer pour le moment, ne me posez pas de question concernant ce sujet», lance le premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Mohamed Elyazghi quand il a été questionné par ALM au sujet de sa réaction suite à la nomination, mercredi dans l’après-midi, de Abbas El Fassi à la tête de la primature du prochain gouvernement à constituer. M. Elyazghi préfère attendre les premiers contacts avec le successeur de Driss Jettou pour se prononcer sur cette question.

Milouda Hazib, secrétaire générale adjoint du PND
Le plus important pour nous, c’est que c’est la première fois au Maroc où l’on applique la logique démocratique. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a ainsi procédé, mercredi dernier, à la nomination de Abbas El Fassi en tant que Premier ministre. Le Souverain a choisi le secrétaire général du parti qui a remporté le plus de sièges à la Chambre des représentants. Lors des dernières élections législatives, le Parti de l’Istiqlal a obtenu 52 sièges. Aujourd’hui, Abbas El Fassi doit se pencher sur la constitution d’un gouvernement fort et homogène. De grands chantiers attendent le prochain gouvernement qui doit comporter des hommes et des femmes capables d’assumer leurs missions. Et l’on ne doit pas rater nos objectifs. Pour 2012, l’on s’attend à une forte participation des citoyens aux élections pour plus de démocratie. Et c’est en 2009 où l’on saura si le futur gouvernement a bien convaincu les électeurs ou pas.

Mustapha Mansouri, président du RNI
Je pense que la nomination de Abbas El Fassi au poste de Premier ministre est tout à fait normale. Elle est même naturelle puisque c’est le parti de l’Istiqlal qui est arrivé en poule  position à la suite des législatives du 7 septembre. Il faut dire que c’est un choix qui respecte la démarche démocratique. A travers cette nomination, SM le Roi Mohammed VI a envoyé un message aux partis politiques afin de prendre leur responsabilité et d’assumer le choix des urnes. En toute franchise, je ne suis pas étonné par cette nomination qui respecte parfaitement l’éthique politique. En ce qui concerne le prochain gouvernement, c’est le Premier ministre qui va en décider. Personnellement, je pense qu’il ne va pas s’éloigner de la majorité gouvernementale sortante. Quoi qu’on dise, cette majorité a remporté la confiance des électeurs, malgré le gros taux d’abstention enregistré. Donc, normalement, le premier cercle de Abbas El Fassi sera celui de l’actuelle majorité gouvernementale. Cela n’empêche qu’il peut, s’il le souhaite, avoir d’autres alliances avec d’autres partis.

Mohamed Abied, Secrétaire général de l’UC
Je pense que la nomination de Abbas El Fassi comme Premier ministre s’est faite de la manière la plus normale. Et cela d’autant que la procédure démocratique a été respectée. Car, en premier lieu, le nouveau Premier ministre est un homme politique. En second lieu, son parti, l’Istiqlal, a gagné les élections. Il est vrai que SM le Roi a toutes les prérogatives de nommer un Premier ministre de son choix et le Souverain a choisi de respecter la méthodologie démocratique. Il est donc normal que le Premier ministre soit issu du parti qui a été classé premier après le scrutin du 7 septembre. Maintenant, nous attendons que le prochain gouvernement soit cohérent et plus efficace.  Il est vrai que le contour du futur gouvernement ne sera connu qu’après les négociations en cours. Au sein de l’Union Constitutionnelle, nous souhaitons néanmoins que la nouvelle formation réponde aux aspirations et au choix des électeurs. Nous estimons que tout parti qui n’ait pas recueilli suffisamment de voix ne fasse pas partie de ce gouvernement. Le cas contraire reviendrait à décevoir les attentes de l’électorat. Nous espérons que le nouveau Premier ministre prenne en considération tout cela.

Abdelhadi Alami membre du bureau politique du RNI
La nomination de Abbas El Fassi au poste de Premier ministre ne me surprend pas, et cela pour plusieurs raisons. D’abord, SM le Roi MohammedVI avait annoncé que le Premier ministre sera choisi parmi la majorité issue des urnes. Et étant donné que le parti de l’Istiqlal (PI) a réussi à obtenir le plus grand nombre de sièges, il était évident que le choix se porte sur son secrétaire général. Et il faut dire que Abbas El Fassi est un patriote. Il a par ailleurs un parcours politique extrêmement riche. Politiquement, nous avons au RNI (Rassemblement national des indépendants) d’excellentes relations avec le PI, il n’y a donc pas de raisons pour ne pas appuyer cette nomination. Nous estimons que nous pouvons arriver à des accords sérieux. Tout va dépendre des négociations qui seront menées entre Mustapha Mansouri et Abbas El Fassi.

Abdelilah Benkirane, membre du secrétariat général du PJD
Une éventuelle participation du Parti de la justice et du développement (PJD) est «envisageable au sein du gouvernement que doit former le nouveau Premier ministre Abbas El Fassi», a déclaré à l’AFP Abdelilah Benkirane membre du secrétariat général et député du PJD. «Nous n’avons pas de différend avec le parti de l’Istiqlal, notre participation est envisageable, cela donnerait, au contraire, un gouvernement cohérent», a-t-il indiqué. «Si l’Union socialiste des forces populaires (USFP) alliée de l’Istiqlal et grand perdant des législatives du 7 septembre, avec 38 sièges refuse de s’associer au futur gouvernement, il aura le temps pour mettre un peu d’ordre dans sa maison», a estimé M. Benkirane, faisant allusion à un passage éventuel de l’USFP à l’opposition.

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