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Le Foot Marocain en mal de compétences

Pour une fois, nos internautes ont eu droit à une question sportive pour le sondage de cette semaine. En effet, ils ont été appelés à se prononcer sur « les obstacles qui empêchent la professionnalisation du football national ». Au total, 549 internautes ont donné leur avis sur cette question. Le résultat est sans appel. La majorité absolue des participants, soit 59%, estime que le « manque de dirigeants compétents » est un sérieux obstacle qui se dresse devant le projet de professionnalisation de la discipline sportive la plus populaire au Maroc, et dans le monde entier d’ailleurs, le football.
En revanche, 27 % des participants au sondage ALM trouvent que « l’absence de moyens financiers » représente une entrave à la professionnalisation du football national.
Enfin, le troisième choix offert aux internautes était « le manque d’infrastructures ». Ils étaient, à ce titre, 14% à penser que sans infrastructures sportives bien équipées (il s’agit essentiellement des terrains), le football national aura du mal à se professionnaliser.
En termes clairs, les internautes d’Aujourd’hui Le Maroc sont conscients que les principales conditions sont réunies, ou peuvent l’être rapidement, afin de hisser le football marocain au rang de celui des pays européens et sud-américains.L’élément humain est donc l’aspect principal à prendre en considération. En quoi le rôle des dirigeants des clubs est déterminant pour la réussite de la politique de professionnalisation du football? La réponse est simple. Pour que le professionnalisme soit effectif au Maroc, un club de football ne doit plus être considéré, par la loi, comme une simple association à but non lucratif gérée par le dahir de 1958 mais comme une véritable entreprise privée, dont le souci numéro un serait de réaliser des profits pour que son activité perdure et prospère. C’est ce qui a été confirmé dans le « projet de mise à niveau du football marocain », préparé par la commission des Etudes de la Fédération royale marocaine de football. C’est l’actuel secrétaire général de la fédération, Ahmed Ammor, qui en est le concepteur. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que la question du professionnalisme a été baptisée « le projet Ammor ». Le volet juridique est un préalable très important. Le professionnalisme du football est synonyme de performance de management. Pour cela, les dirigeants des clubs ne doivent plus se contenter d’injecter à tord et à travers de l’argent. Leur rôle sera de passer de la logique de la subvention à celle du sponsoring et des recettes publicitaires.
A l’instar de ce qui se passe sous d’autres cieux, le club de football sera, si le « projet Ammor » voit le jour, une entreprise avec une vision commerciale et marketing, une gestion des ressources humaines, une politique de production (de talents évidemment!)… et pourquoi pas, la Fédération royale marocaine du football pourra siéger à la CGEM.

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