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Le Maroc célébre l’espace

© D.R

Le 21 juillet, 1969 le premier homme a marché sur la lune. Et quarante ans après le monde célèbre cet exploit. L’ONA a d’ailleurs célébré le  40ème anniversaire de la mache sur la Lune ainsi que les 400 ans de l’invention en 1609  du télescope par Galilée, mardi 21 juillet à Casablanca par l’organisation d’une conférence. Et 2009 a également été promulguée année mondiale de l’astronomie par l’Unesco. Mais où se situe le Maroc dans cette course vers les cieux? L’astronomie trouve sa voie au Maroc. Quelques établissements et structures qui se consacrent à cette discipline. On cite les Associassions d’amateurs, notamment  le Réseau des Astronomes Amateurs du Maroc et qui comprend une vingtaine de clubs dont celui de l’université Al Akhawayn. Ces clubs organisent plusieurs activités, notamment des observations collectives, des ateliers au profit des enfants défavorisés.
La Colonies de vacances à  Kherzouza, Région d’Azrou a d’ailleurs accueilli ce mardi 21 juillet 2009 plusieurs conférences publiques ayant pour thèmes «L’observation des planètes», le «Mouvement de la terre» et «Les phases de la lune», «Les Comètes», et «L’histoire du télescope» entre autres sujets. «On a passé une journée agréable en compagnie des enfants. Mais ce qui est frappant, c’est leur ignorance des choses simples telles que la rotation du soleil, ou celle de la terre, des planètes autour du soleil, les phases de la lune, etc», a indiqué Hassan Darmaoui responsable du club d’astronomie à l’université Al Akhawayn. Et d’ajouter : «Malheureusement, le système éducatif nationale ne reserve pas une place de choix à la pratique de cette science».
Dans le cadre de l’année mondiale de l’astronomie, plusieurs écoles marocaines devraient bénéficier de diverses actions visant à vulgariser la science des astres et à l’introduire dans l’enseignement national. Quelque 250 écoles partenaires de l’Unesco se verront distribuer des télescopes et leurs enseignants profiter de formations pour encadrer les élèves à l’observation de l’espace. Par ailleurs, le domaine de l’astronomie au Maroc n’est pas réservé qu’aux amateurs et passionnés du ciel. Une formation professionnelle de 3ème cycle a dernièrement ouvert ses portes à l’université Cadi Ayyad de Marrakech. On compte également des structures professionnelles qui participent à plusieurs projets scientifiques de grande envergure, notamment l’observatoire d’Oukaïmden, ou encore le laboratoire d’astrophysique de l’Université de Cadi Ayyad de Marrakech. Ce laboratoire a développé plusieurs technologies utilisées par la NASA pour l’observation du ciel. Il faut aussi mentionner le projet scientifique Centre Ibn Battouta établi au Maroc en 2006 par l’«International Research School of Planetary Sciences» de Pescara, (Italie) en collaboration avec l’université Cadi Ayyad de Marrakech.  Ce projet a pour ambition l’expérimentation de matériel d’exploration de la planète Mars et de la Lune. Et ce parce qu’il existe dans les régions de Marrakech des sites spécifiques à la nature géologique ressemblant  à celle de Mars et de la lune. Aussi le ciel marocain a été sélectionné en tant que site potentiel pour accueillir le plus grand télescope du monde, l’invraisemblable projet de l’E-ELT (European Extremely Large Telescope) de 42 mètres. Ce télescope constitue  400 ans d’évolution de l’un des instruments les plus remarquables que l’homme ait créés, la lunette de Galilée.
L’université Al Akhawayn à Ifrane et l’université Carnegie Mellon de Pittsburgh aux Etats-Unis collaboreront pour la réalisation d’un très grand télescope radio au Maroc (100 m²). L’objectif de ce nouveau télescope est l’étude de l’agent anti-gravité responsable de l’accélération de l’expansion de l’Univers depuis le Big-Bang.
Le  nouveau télescope radio, qui a une structure cylindrique (Cylinder Ratio Telescope – CRT), va cartographier le ciel dix fois plus rapidement que tout autre télescope sur terre. Selon les initiateurs de ce projet en cours d’étude, le Maroc est dans une position unique pour héberger le CRT et mener à bien ce projet. La géographie du pays a le potentiel de fournir des sites adéquats pour la radio astronomie. En effet, les montagnes de l’Atlas offrent un bouclier naturel qui isole de l’intérieur des zones désertes du bruit radio des villes. En effet, le bruit radioélectrique créé par l’activité humaine moderne (ordinateurs, automobiles, téléphones mobiles, commodités de la vie quotidienne, etc.) produit un niveau de bruit qui rend la radio astronomie très difficile à proximité des zones urbaines.

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