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Le public marocain apprécie le jazz et connaît ses racines

© D.R

ALM: Votre photo est à l’affiche de ce 10ème Festival de jazz ? Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Shakura Saida : D’abord c’est un grand honneur pour moi de chanter à Tanger. Je trouve que c’est très bien que ma photo soit à l’affiche de ce festival et partout dans les avenues de cette belle ville. C’était bien sûr une grande surprise pour moi. Mais c’est pour moi une grande responsabilité envers le public. Les gens attendent beaucoup de moi et que je sois fabuleuse sur scène. J’ai beaucoup aimé d’avoir cet honneur et d’être à l’affiche. Seulement je reste une simple chanteuse et non  pas une grande célébrité.

Est-ce la première fois que vous chantez au Maroc ?  Et comment trouvez-vous le public marocain ?
Je chante pour la première fois au Maroc mais j’ai donné plusieurs concerts en Europe.  Mais comme en France, en Suisse ou en Italie, le public marocain aime la musique. Il apprécie cet art et connaît ses racines.

Est-ce que cela vous encourage à participer à l’avenir à d’autres événements organisés au Maroc ?
Bien sûr que oui, personnellement je chante pour toutes les personnes et partout dans le monde. Je veux partager ce que je fais avec le public.
Je me sens très heureuse sur scène quand je vois que les gens sont complètement enthousiasmés et bougent. Je veux les voir chanter, danser et s’amuser.

En 2004, vous avez été primée comme meilleure chanteuse de R&B. Est-ce que ce prix vous a aidée dans votre carrière ?
Il y a beaucoup de récompenses dans la vie d’un chanteur. Je trouve que c’est très intéressant d’avoir obtenu ce prix de meilleure chanteuse. C’est un très joli titre qui m’a beaucoup apporté mais je reste toujours une simple chanteuse. J’estime qu’il y a beaucoup de chanteurs qui sont meilleurs que moi mais qu’ils n’ont pas de chance d’être aussi connus que moi.  Ce prix m’a beaucoup donné et m’a beaucoup fait connaître. Il m’a aidé à chanter dans le monde y compris à ce festival organisé à Tanger. Si je meurs demain, je serai heureuse. Car je me suis satisfaite de ma vie d’artiste.

Etes-vous optimiste quant à l’avenir du jazz and blues ? 
Il y a toujours de l’espoir mais à condition que les célèbres artistes de jazz des années 40 ou 50 aient l’esprit ouvert. Nous sommes très reconnaissants envers ces grandes célébrités. Et il faut de l’autre côté reconnaître les nouveautés apportées par les nouvelles générations. Certains jeunes artistes ont réussi à faire une belle fusion entre le rap, le hip hop et le jazz que les anciens artistes n’ont pas apprécié. On m’a même reproché d’avoir fait un mélange entre le jazz et rock. Mais j’estime que l’on ne doit pas copier les anciens artistes et que chacun doit créer son propre style qui le différencie des autres.

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