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Le spectacle à ciel ouvert

«Eclat de Lune  et «Grains de soleil», deux associations basées à Marrakech et à Paris ont collaboré pour présenter la culture sous forme d’acrobates, conteurs, danseurs et marionnettistes. «Le choix des petits villages autour de Marrakech est fait pour approcher l’art à un public “vierge”», déclare M. Khalid Tamer, président des deux associations organisatrices du festival, un public aussi qui n’est pas encore touché par la «violence visuelle». M. Tamer croit en l’obligation de créer un pôle artistique doté d’une structure et de moyens afin de valoriser le patrimoine immatériel de la région du Haouz et offrir aux acteurs culturels locaux un spectacle tout simplement.
La deuxième édition d’Awaln’art rassemble le rêve et la poésie, faisant  revivre ainsi le goût de l’art et la joie de vivre chez les citadins et les villageois.
Sur les places publiques de Tahanaout, Aghmat, Ait Ourir et Tamasloht, défilaient les acrobates venus d’Afrique, les clowns aux origines métissées, le cinéma muet, l’éternel conteur, le jongleur, son feu et ses musiciens, les danseurs et même le bazariste et le peintre ambulant.  Le festival invite des artistes aux objectifs à la fois simples et complexes. Il est une fenêtre ouverte sur l’émergence artistique internationale, un carrefour entre l’Afrique et le reste du monde. Ainsi, la formule d’un espace de valorisation et de promotion du patrimoine africain et méditerranéen serait une deuxième cible majeure. Et finalement, rendre le festival Awaln’art un événement engagé toute l’année dans le développement humain local. Khalid Tamer voudrait avancer doucement mais sûrement. Toute l’équipe technique et artistique innove bénévolement, pour dénicher un sourire, un regard de satisfaction,  ou un mot de bonheur.  Jusqu’au 3 juillet, le public continue de profiter d’une programmation diverse et surtout unique dans son genre, notamment des percussions et danses de feu mises en scène par Khalid Tamer et Sigfrido Rivera,  des spectacles de contes élaborés par les étudiants de troisième année de l’ISADAC au Maroc, mis en scène par Zakaria Lahlou, le nouveau cirque «Koulouskout» par la troupe française «Cic Cabas» et les fameux trajets de rues «Trajets de vie, trajets de ville» par Cie Ex Nihilo, qui vient de France, avec le soutien de «Cultures France».  Et en ouverture officielle, la troupe Taoub, groupe acrobatique qui nous vient de Tanger. Leur spectacle dégage de la magie naïve mais fortement profonde. Le metteur en scène Aurélien Bory croit en toute simplicité que la passion des jeunes acrobates marocains, ouvre des horizons et des douceurs de l’art. Si Taoub est conçu à partir de toutes sortes de supports textiles (tapis, toile de parachute, tuniques), c’est avant tout la question du tissu social qui confectionne l’étoffe, celle du lien homme – femme. Durant 10 jours, la région d’Al Haouz vit aux rythmes de ces troupes.  Une fête, une magie et une touche d’artistes, complètent cette passion avec la plus belle présentation de la culture, celle qui est accessible à tous.

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