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L’économie marocaine en questions

Deux chercheurs marocains viennent de publier un ouvrage intitulé «L’économie marocaine en questions (1956-2006)»; qui traite des questions qui permettent d’identifier les déterminants structurels des performances économiques du Maroc. Le livre est divisé en 4 grandes parties. La première traite du rôle des différentes facettes de l’économie (composition sectorielle, disponibilité de facteurs de production et environnement institutionnel) dans le processus de croissance au Maroc. La deuxième partie se penche sur le rôle des secteurs économiques (agriculture, industrie et services). Il s’agit d’une analyse qui inclut la structure des secteurs, leurs performances et les déterminants de ses performances, y compris l’environnement réglementaire.
Les facteurs de production (capital humain et capital physique) sont traités dans la troisième partie de l’ouvrage où les auteurs examinent le lien entre la qualité et la disponibilité de ces facteurs et le processus de croissance. La quatrième partie est dédiée au rôle des politiques économiques et des institutions. Outre les politiques commerciales et de change, cette partie du livre a été consacrée à l’examen de l’impact des institutions et de la gouvernance sur les performances économiques. Enseignant chercheur en économie à l’Institut national de statistique et d’économie appliquée (INSEA), Lahcen Achy est spécialisé dans l’économie internationale et l’économie du développement, tout comme Khalid Sekkat, professeur d’économie à l’Université de Bruxelles. Ce dernier a publié plusieurs articles scientifiques et livres sur ces questions, dont ""Vertical relationships and the firm in the global economy"" (2006), son dernier ouvrage.

Lahcen Achy et Khalid Sekkat,
édition l’Harmattan, 2007


Gérard Depardieu: Itinéraire d’un ogre

Si l’on en croit l’auteur, ce livre n’est rien d’autre que l’histoire d’un ogre. Pour Patrick Rigoulet, qui a effectué ses débuts professionnels en tant que journaliste dans la presse de province ("L’Union de Reims") avant de développer sa carrière dans la capitale, la démesure de Gérard Depardieu semble avoir vampirisé tous ses rêves d’enfant et d’adolescent: trop de films (200 au compteur), trop de télé, trop de vin, trop de pétrole, trop de pub, trop de femmes, trop d’argent. Comédien le mieux payé du box-office français, il est aussi, paradoxalement, le plus secret. Le jeune loubard de Châteauroux, devenu parrain du cinéma français, ne lâche ses confidences que contraint et forcé. Avec méthode et rigueur le journaliste, sans cacher le mélange d’admiration et de malaise que lui inspire son sujet, s’attache à nous livrer un récit qui úselon lui- est tout sauf une plaidoirie ou un acte d’accusation. Tout en se gardant bien de juger ou de moraliser, il peint par petites touches le portrait contrasté d’un homme aux appétits et à la personnalité hors du commun, et révèle aussi diverses facettes laissées dans l’ombre par les biographies officielles. Dur, dur. En somme, une biographie "totale" explosive et non autorisée, sur un sujet qui n’en demeure pas moins attachant.

Patrick Rigoulet, édition du Rocher, 2007


Nouveau regard sur la société française : S’écouter pour s’entendre

Michel Crozier est l’un des maîtres de la sociologie française depuis quarante ans. Voici le regard que cet esprit libre à la plume alerte jette sur le monde tel qu’il va, et les convictions qui restent pour lui fondamentales. La liberté, la responsabilité, le travail, les institutions, la confusion des valeurs, l’écoute: tout au long d’un entretien avec un sociologue, Bruno Tilliette, un grand intellectuel livre sa pensée sur l’époque contemporaine, ce qu’il retient au terme de sa réflexion, les grands engagements qui comptent. Une leçon de pensée vivante. Fondateur du Centre de sociologie des organisations (CRNS), Michel Crozier a notamment été professeur à l’université Paris X-Nanterre. Il a reçu en 1998 le prix Tocqueville et est membre de l’Académie des sciences morales et politiques. Il a notamment publié "Le phénomène bureaucratique", "La société bloquée", "Etat modeste, Etat moderne" ou encore "L’entreprise à l’écoute".

Michel Crozier avec Bruno Tilliette,
édition Odile Jacob, 2007

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