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Melehi et Tallal inaugurent l’espace culturel de la Fondation Mohammed VI

© D.R

Deux tendances et deux univers, l’un présente des portraits de personnages imaginaires et l’autre dévoile les mouvements des vagues. Il s’agit de l’exposition «Racines du temps» qui réunit les deux artistes-peintres de renommée Hossein Tallal et Mohamed Melehi. Cette exposition qui se poursuit jusqu’au 30 juillet, est organisée à l’occasion de l’ouverture de l’espace d’exposition du complexe administratif et culturel de la Fondation Mohammed VI de la promotion des œuvres sociales de l’éducation. «L’ouverture de cet espace culturel a pour vocation de diffuser tout ce qui touche à l’expression artistique. Il présentera tantôt les œuvres d’artistes reconnus mais aussi permettra de découvrir des talents dans des domaines artistiques variés, autant en peinture, sculpture, photographie, œuvres conceptuelles, et ceci afin de les promouvoir et de les exposer», précisent les organisateurs. A travers l’exposition «Racines du temps», Melehi et Tallal dévoilent dans leurs œuvres le côté sensationnel de la femme. Deux tendances différentes et deux styles opposés , les deux artistes présentent le même thème. «Mon travail actuel est concentré sur le côté sensationnel de la femme. Elle est représentée par des ondes et des courbes. Les deux styles Tallal et Melehi sont tellement opposés l’un et l’autre mais ils sont tous les deux sur le même sujet. Ils poussent le public à réfléchir et voir comment est traitée la femme en peinture», a souligné à ALM Mohamed Melehi.
L’écrivain et le critique d’art Tahar Ben Jelloun a écrit dans ce cadre : «Avant la rumeur du vent, Melehi a amorcé un nouveau tournant. Il a anticipé le mouvement des signes en les impliquant dans le vif, dans la tourmente du désir. C’est un voyage rêvé dans les échos que laisse comme empreintes le désir de la femme. Les couleurs sont des échappées de cette volonté de saisir l’inaccessible ou de l’inscrire dans une durée faisant de l’œuvre une tentative de regard, une approche humble. Melehi ose se perdre . Il s’éloigne de l’ombre. Il peint les vagues autrement , de manière plus affective, elles sont plus subtiles et même plus folles». Quant au fils de Chaibia Tallal, il a choisi de présenter dans ces toiles des portraits sans titres représentent des personnages figuratifs. «Alors que Melehi  déshabille d’une certaine manière le corps féminin, Tallal l’habille étrangement et le met en scène comme si la vie était une comédie dramatique. Il ne fait pas des portraits simplement figuratifs, il les brouille et les charge comme si ces femmes cachaient toutes leurs visages derrière la couleur et des chapeaux extravagants. Tallal donne à voir le masque de la figure tranquille, ajoutant au portrait la fantaisie de la dérision et du regard humain», ajoute le critique d’art, Tahar Ben Jelloun.

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